Le premier négociant mondial de matières premières a revu à la hausse ses prévisions de production de nickel pour 2018. Il parie sur la montée en puissance de l’usine du Nord. L'alliage de Koniambo Nickel pour les aciers inoxydables est d’une teneur en nickel particulièrement élevée.
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L'usine du Nord, le grand site industriel calédonien, a résolu ses défauts de jeunesse. Glencore va pouvoir valoriser son investissement. Le Koniambo, c’est un énorme massif de nickel, directement relié à une usine moderne, elle-même adossée à un port en eau profonde. En Nouvelle-Calédonie, Glencore est associé à la société minière calédonienne SMSP. Dans le secteur du nickel, la Chine mène le bal. Désormais, elle peut compter sur un nouveau partenaire...
La production de KNS (Koniambo Nickel) a progressé de 29% en 2017, atteignant 17 500 tonnes de nickel. 5 200 tonnes pour le seul dernier trimestre. « La montée en puissance se poursuivra dans les mois à venir », déclare un responsable de Glencore en Suisse, cité par le Metal Bulletin de Londres. La baisse de la production de nickel, au Canada et en Australie, a été compensée par l’augmentation de celle de l’usine du Nord, et ce n'est qu'un début. « KNS marche à fond, souligne un responsable de Glencore ». Le groupe anglo-suisse envisage de produire entre 127 000 et 137 000 tonnes de nickel métal en 2018. Des chiffres nettement supérieurs aux 109 000 tonnes de 2017. Une ambition qui s'appuie sur la montée en puissance de l'usine calédonienne.
Glencore parie sur le Koniambo
La patience est récompensée. Le premier négociant mondial de matières premières mise sur son usine calédonienne pour accroitre sa production de nickel. Oubliées les récriminations contre cet investissement de 7 milliards de dollars. Le potentiel du Koniambo est énorme. Et il n'y a que 17 usines de ferronickel dans le monde alors que la demande en inox grimpe...La production de KNS (Koniambo Nickel) a progressé de 29% en 2017, atteignant 17 500 tonnes de nickel. 5 200 tonnes pour le seul dernier trimestre. « La montée en puissance se poursuivra dans les mois à venir », déclare un responsable de Glencore en Suisse, cité par le Metal Bulletin de Londres. La baisse de la production de nickel, au Canada et en Australie, a été compensée par l’augmentation de celle de l’usine du Nord, et ce n'est qu'un début. « KNS marche à fond, souligne un responsable de Glencore ». Le groupe anglo-suisse envisage de produire entre 127 000 et 137 000 tonnes de nickel métal en 2018. Des chiffres nettement supérieurs aux 109 000 tonnes de 2017. Une ambition qui s'appuie sur la montée en puissance de l'usine calédonienne.