À quelques jours de Noël, les allées du plus grand marché d’Europe sont pleines. Dans les magasins de denrées exotiques, traiteurs et gérants de supermarché antillais viennent se réapprovisionner pour répondre à la forte demande de la communauté en produits traditionnels.
Le ballet des camions est ininterrompu depuis le début de la nuit. À l’approche des fêtes de fin d’année, le marché de Rungis près de Paris est en effervescence. C’est ici que viennent s’alimenter les professionnels de toute la région. Les denrées alimentaires viennent du monde entier et notamment des Outre-mer. Plusieurs sociétés se sont spécialisées dans l’importation de "produits exotiques", comme Maxi Sec ou Tropic Island.
Les commerçants ultramarins de la capitale viennent se réapprovisionner dans ce type d’enseigne. Une bonne partie de leur marchandise est directement importée des Antilles ou de La Réunion, "plus de 80 %", confie le gérant d’une boutique de produits ultramarins en banlieue parisienne. Pour les 20 % restants, "les produits qu'il manquait en stock, les fortes demandes", il vient à Rungis.
Gaspard Franckel, gérant du Marché Créole, un magasin spécialisé, est venu acheter les incontournables de Noël : "le jambon, le punch coco, lait de coco, quelques 'royal soda' et des glaces. C'est ce que les gens attendent, c'est ce qui se vend beaucoup à cette période de l'année".
Cédric Aratus charge lui aussi plusieurs palettes par semaine dans sa camionnette. Sur la liste de courses du gérant de Karaïbes et Associés, un traiteur antillais du XXe arrondissement : "avocat, dachine, bananes, patates douces, entre autres". Dans les différents magasins de Rungis, on vend des fruits et légumes de toutes les Antilles, de la Jamaïque à Saint-Vincent, mais aussi de La Réunion, comme les fameux letchis. D'autres viennent d'encore plus loin : Thaïlande et l'Asie du Sud-est en général. Mais les commerçants, en particulier ultramarins, privilégient leur territoire.
Regardez le reportage sur place de France Ô / Outre-mer 1ère :
"Tant que je peux, j'achète local : Martinique, Guadeloupe, La Réunion. Ce sont des aliments français, avec une exigence de qualité. Ça permet aussi de financer l'agriculture sur place et de faire tourner ces îles. Ça coûte un peu plus cher, mais c'est meilleur", assure Christian Bélizaire, commerçant sur les marchés. "Le parfum et le goût des produits de là-bas sont spécifiques. Ma clientèle est antillaise, elle recherche des aliments antillais", ajoute Cédric Aratus.
7 heures à Rungis. Les commerçants ont terminé leurs courses de Noël. La marchandise est transportée chez les traiteurs et supermarchés spécialisés de région parisienne. Avant d’arriver sur les tables de Noël.
Les commerçants ultramarins de la capitale viennent se réapprovisionner dans ce type d’enseigne. Une bonne partie de leur marchandise est directement importée des Antilles ou de La Réunion, "plus de 80 %", confie le gérant d’une boutique de produits ultramarins en banlieue parisienne. Pour les 20 % restants, "les produits qu'il manquait en stock, les fortes demandes", il vient à Rungis.
Acheter local
Gaspard Franckel, gérant du Marché Créole, un magasin spécialisé, est venu acheter les incontournables de Noël : "le jambon, le punch coco, lait de coco, quelques 'royal soda' et des glaces. C'est ce que les gens attendent, c'est ce qui se vend beaucoup à cette période de l'année".
Cédric Aratus charge lui aussi plusieurs palettes par semaine dans sa camionnette. Sur la liste de courses du gérant de Karaïbes et Associés, un traiteur antillais du XXe arrondissement : "avocat, dachine, bananes, patates douces, entre autres". Dans les différents magasins de Rungis, on vend des fruits et légumes de toutes les Antilles, de la Jamaïque à Saint-Vincent, mais aussi de La Réunion, comme les fameux letchis. D'autres viennent d'encore plus loin : Thaïlande et l'Asie du Sud-est en général. Mais les commerçants, en particulier ultramarins, privilégient leur territoire.
Regardez le reportage sur place de France Ô / Outre-mer 1ère :
"Tant que je peux, j'achète local : Martinique, Guadeloupe, La Réunion. Ce sont des aliments français, avec une exigence de qualité. Ça permet aussi de financer l'agriculture sur place et de faire tourner ces îles. Ça coûte un peu plus cher, mais c'est meilleur", assure Christian Bélizaire, commerçant sur les marchés. "Le parfum et le goût des produits de là-bas sont spécifiques. Ma clientèle est antillaise, elle recherche des aliments antillais", ajoute Cédric Aratus.
Année noire pour l'agriculture antillaise
2016 est à oublier pour les exploitants agricoles de la Caraïbe, notamment la Martinique. "L'île a beaucoup de mal à fournir certaines denrées cette année. Le passage de l'ouragan Matthew fin septembre et ses répercussions actuelles avec beaucoup de pluie ont eu des effets négatifs. Nous devons donc importer des pays voisins : piment et des avocats de République Dominicaine, l'igname jaune et les patates douces de Jamaïque", détaille Eric Béchu, gérant de Tropic Island à Rungis.7 heures à Rungis. Les commerçants ont terminé leurs courses de Noël. La marchandise est transportée chez les traiteurs et supermarchés spécialisés de région parisienne. Avant d’arriver sur les tables de Noël.