Les pays du Commonwealth, dont certains sont directement menacés par la montée des eaux, sont réunis à Londres ce week-end afin de réfléchir à des solutions pratiques face au changement climatique, souvent inspirées de la nature elle-même.
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Rassemblés au siège de l'organisation, les 52 Etats ont convoqué des experts dans différents domaines, tels que le biomimétisme ou la séquestration du dioxyde de carbone. Ici, pas de présentations fastidieuses, mais différents groupes de travail réfléchissant à des solutions pratiques. L'objectif : capturer le CO2 dans l'air pour le piéger ensuite dans le sol.
Car si le Commonwealth regroupe de grandes puissances du G20 comme la Grande-Bretagne, le Canada, l'Inde ou l'Australie, l'organisation compte aussi dans ses rangs des petits pays insulaires pour lesquels le réchauffement climatique est une menace imminente. "Certaines de nos îles dans l'océan Pacifique et les Caraïbes seront les premières à être touchées, et risquent de disparaître, c'est pourquoi la question du changement climatique est fondamentale pour le Commonwealth", explique à l'AFP la secrétaire générale de l'organisation, Patricia Scotland.
"C'est fantastique, mais nous n'inventons rien. Tout cela existe depuis 3,8 milliards d'années", souligne Janine Benyus, experte en biomimétisme. "Nous parlons de la manière de capturer le CO2 -- pour inverser le problème de l'excès de CO2 dans l'air et de son insuffisance dans le sol".
"C'est nous qui donnons le coup d'envoi de cette course" contre le réchauffement climatique, se vante Patricia Scotland. "Le Commonwealth veut être la plateforme par laquelle transitent les idées". Pour la COP22, prévue à Marrakech, c'est l'Ecosse qui aura la tâche de présenter les solutions issues de ce sommet à Londres. Pour autant, certaines d'entre elles se heurteront à la barrière du coût. D'autres s'avèrent parfois inapplicables ou se révèlent contreproductives d'un point de vue environnemental.
Les pays insulaires du Pacifique et des Caraïbes
Car si le Commonwealth regroupe de grandes puissances du G20 comme la Grande-Bretagne, le Canada, l'Inde ou l'Australie, l'organisation compte aussi dans ses rangs des petits pays insulaires pour lesquels le réchauffement climatique est une menace imminente. "Certaines de nos îles dans l'océan Pacifique et les Caraïbes seront les premières à être touchées, et risquent de disparaître, c'est pourquoi la question du changement climatique est fondamentale pour le Commonwealth", explique à l'AFP la secrétaire générale de l'organisation, Patricia Scotland.Quelles solutions concrètes ?
Parmi les exemples évoqués dans les différents groupes de travail, du béton absorbant le CO2 ou des terres désolées fleurissant à nouveau grâce au stockage de CO2 dans le sol. Autre pistes avancées : la construction de bâtiments inspirés des termitières, capables d'autoréguler leur température intérieure, la fabrication de coques de navires sur le modèle de la peau de requin, réputée pour son hydrodynanisme, ou encore la construction de parcs éoliens s'inspirant des bancs de poissons."C'est fantastique, mais nous n'inventons rien. Tout cela existe depuis 3,8 milliards d'années", souligne Janine Benyus, experte en biomimétisme. "Nous parlons de la manière de capturer le CO2 -- pour inverser le problème de l'excès de CO2 dans l'air et de son insuffisance dans le sol".
"Cercles vertueux"
Le Commonwealth, qui regroupe un quart des pays du globe et pèse pour près d'un tiers de la population mondiale, possède un rôle clé dans la signature des grands accords sur le climat. L'organisation, qui a réuni ses membres pour un sommet de trois jours à Malte en novembre 2015, se targue d'ailleurs d'avoir ouvert la voie à l'accord de la COP21 adopté à Paris le mois d'après."C'est nous qui donnons le coup d'envoi de cette course" contre le réchauffement climatique, se vante Patricia Scotland. "Le Commonwealth veut être la plateforme par laquelle transitent les idées". Pour la COP22, prévue à Marrakech, c'est l'Ecosse qui aura la tâche de présenter les solutions issues de ce sommet à Londres. Pour autant, certaines d'entre elles se heurteront à la barrière du coût. D'autres s'avèrent parfois inapplicables ou se révèlent contreproductives d'un point de vue environnemental.