Un des vice-présidents des Comores a échappé dans la nuit de samedi à dimanche à une attaque à l'arme automatique qui a visé son véhicule sur l'île d'Anjouan, à huit jours d'un référendum controversé qui suscite de vives tensions dans l'archipel.
La1ère.fr avec AFP•
"Sa voiture a été a été sérieusement endommagée mais le vice-président est indemne, il n'y a pas de victime", a rapporté à l'AFP une source sécuritaire comorienne qui a requis l'anonymat.
La réforme prévoit également la suppression des trois postes de vice-présidents et de la Cour constitutionnelle. Ce référendum suscite de vives critiques de la part des adversaires du président Azali, qui l'accusent depuis des mois de dérive autoritaire. Le président Azali, un ancien putschiste élu en 2016 à la présidence, a déjà annoncé qu'en cas de victoire du "oui" au référendum, il briguera un nouveau mandat lors d'une élection anticipée qu'il souhaite organiser dès 2019, avec deux ans d'avance sur le calendrier électoral actuel.