Après les maires de La Réunion, ceux de Martinique et de Guyane, trois députés de Guadeloupe s'inquiètent à leur tour pour la rentrée scolaire. Dans un communiqué commun, ils dénoncent le "flou du gouvernement" sur les contrats aidés dans le département.
•
Trois députés guadeloupéens se sont inquiétés mercredi 30 août, dans un communiqué commun du "flou du gouvernement" sur les contrats aidés en Guadeloupe, à l'approche de "la rentrée scolaire et de la reprise des services communaux".
Après les maires de la Réunion qui ont reporté la rentrée des classes, ceux de Martinique, qui ont manifesté leur inquiétude et ceux de Guyane, qui ont écrit au président de la République et au préfet, ce sont maintenant trois des quatre députés guadeloupéens, Hélène Vainqueur-Christophe (PS, Nouvelle gauche), Justine Benin et Max Mathiasin (app. Modem) qui font part de leur crainte.
Ils citent l'exemple de l'antenne de la Banque alimentaire, "qui fournit près de 730.000 repas aux familles les plus nécessiteuses en Guadeloupe" et pourrait perdre "quatre emplois". "Nous réitérons notre souhait de voir ces dispositifs pérennisés", ajoutent-ils.
Après les maires de la Réunion qui ont reporté la rentrée des classes, ceux de Martinique, qui ont manifesté leur inquiétude et ceux de Guyane, qui ont écrit au président de la République et au préfet, ce sont maintenant trois des quatre députés guadeloupéens, Hélène Vainqueur-Christophe (PS, Nouvelle gauche), Justine Benin et Max Mathiasin (app. Modem) qui font part de leur crainte.
Dans le flou
"A quelques jours de la rentrée scolaire et de la reprise des services communaux, le gouvernement reste flou quant au devenir du contingent de contrats aidés en Guadeloupe", déplorent-ils, regrettant que, malgré les propos du Premier ministre annonçant vouloir les préserver dans l'Education nationale et les Outre-mer, "aucune précision n'a été apportée par le ministère du Travail sur l'effectivité de cette décision".Des centaines d'emplois menacés
"En l'état actuel des chiffres récoltés auprès des diverses collectivités, ce sont plusieurs centaines d'emplois que sont menacés de ne pas être reconduits ou prolongés dans les communes (services techniques, ressources humaines, espaces verts...), dans les crèches, dans les hôpitaux, sans compter les contrats en cours dans les associations de l'archipel", dénoncent les trois élus.Ils citent l'exemple de l'antenne de la Banque alimentaire, "qui fournit près de 730.000 repas aux familles les plus nécessiteuses en Guadeloupe" et pourrait perdre "quatre emplois". "Nous réitérons notre souhait de voir ces dispositifs pérennisés", ajoutent-ils.