Guillaume Jean-Baptiste sur les mesures
"La première ministre donne régulièrement des points-presse, tous les salariés ne se rendent pas dans les entreprises. (...) Il n'y a pas plusieurs sons de cloche : une seule personne parle et donne les instructions, le reste suit.
Le mot d’ordre du Danemark : anticiper
À ce jour, le pays nordique recense plus de 9000 cas confirmés et 475 morts, selon les derniers chiffres du Centre Européen de prévention et de contrôle des maladies. Cette situation peut s’expliquer par la manière dont le pays a géré le problème.De toute évidence, le gouvernement danois a opté pour des stratégies bien différentes de celles de ses voisins européens. Dès le début de la propagation du Covid 19 en Europe, le royaume scandinave s’est fermé. La Première ministre Mette Frederisken a annoncé la fermeture des frontières.
Autre facteur de réussite : le télétravail
Très développé dans le pays, le passage au télétravail a été relativement simple dans le pays. Du coup, les Danois ont pu dès le début limiter les sorties bien que les déplacements étaient permis. Le gouvernement danois a préféré responsabiliser et faire confiance à sa population et n’a pas ordonné un confinement formel."Très tôt la première ministre a pris ses responsabilités", estime Guillaume Jean-Baptiste. "Ce qui était impressionnant c’est le bagage administratif, toutes les mesures qui ont été prises avec."
Aujourd'hui, ces mesures sont levées petit à petit, mais les Danois restent prudents, explique Guillaume Jean-Baptise :
Guillaume Jean-Baptiste - réouverture prudente
Expérience heureuse
Guillaume Jean Baptiste a quitté Paris en 2013. Il s’est installé durant cinq ans à Munich en Allemagne. Et c’est après son mariage à Copenhague qu’il décide de resté au Danemark. Le martiniquais a apprécié le mode de vie dans le royaume scandinave.On a tellement aimé l’expérience scandinave… Ici les gens arrivent vers 8h30 / 9 heures et puis à 15 heures, 16 heures ils sont partis. Et c’est mal vu de rester plus tard. Ici à Copenhague on vit heureux.
Guillaume Jean-Baptise, heureux d'être au Danemark
Le gouvernement danois se donne trois semaines à un mois, avant de faire le point sur l’effet de la réouverture des écoles sur l’épidémie. Un bilan qui sera scruté de près par les voisins européens qui suivent le même chemin.