Alors que le bilan de l'épidémie de Covid-19 en France frôle les 20.000 morts, le Premier ministre a fait un point ce dimanche 19 avril. Concernant les Outre-mer, Édouard Philippe a estimé que "l'évolution de l'épidémie" semblait "sous contrôle" à ce stade.
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"L'évolution de l'épidémie dans les Outre-mer semble, compte-tenu du respect du confinement et de ces mesures, sous contrôle", a déclaré le Premier ministre Édouard Philippe lors d'une intervention télévisée ce dimanche 19 avril, aux côtés du ministre de la Santé Olivier Véran, du directeur général de la Santé Jérôme Salomon et de la professeure Florence Ader, infectiologue à l'hôpital de la Croix-Rousse de Lyon. "Avec beaucoup de prudence", le chef du gouvernement a estimé qu'en Outre-mer, la "stratégie est pour l'instant payante".
Avant l'épidémie, les territoires d'Outre-mer disposaient de 171 lits en service de réanimation. Un total monté à 310 désormais, alors que selon le Premier ministre, "la circulation du virus est faible" en Outre-mer. Ce dimanche 19 avril, 1203 cas étaient recensés et 22 décès confirmés liés au Covid-19.
"Il ne faut pas oublier les territoires ultramarins qui présentent des caractéristiques qui font que leurs situations sanitaires sont souvent plus fragiles que dans l'Hexagone", a rappelé le chef du gouvernement, notant en Outre-mer des mesures prises "très tôt" et "plus fortes" : couvre-feux, quatorzaines voire quarantaines.
Édouard Philippe a ensuite estimé que "le confinement a été globalement très satisfaisant", notant que 13 millions et demi de contrôles ont été effectués par les forces de l'ordre et plus de 800 000 infractions constatées. "Sans le confinement, il était acquis que le virus allait se propager partout en France et que les services hospitaliers allaient être saturés".
"Vivre avec le virus, ce sont les gestes barrières et c’est la distanciation sociale", dans les transports, les entreprises, les commerces et les écoles. Cela pourra passer, entre autres, par le port obligatoire du masque, lorsque cela est estimé nécessaire ou encore par le télétravail quand cela est possible.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a ensuite fait un rappel des gestes barrières, évoquant l'utilité des "masques grands publics" en tissu, lavables et qui "permettent de filtrer les goutelettes contenant du virus". Le gouvernement prévoit la production de 17 millions de masques de ce type par semaine d'ici le 11 mai.
En cas de contamination avérée, les malades pourront choisir d'être confinés à domicile ou dans des hôtels mis à disposition, a expliqué Édouard Philippe.
Un plan complet de déconfinement, confié au haut-fonctionnaire Jean Castex, est attendu pour la fin du mois. Un débat parlementaire sera également organisé début mai.
Retrouver l'intégralité de l'intervention du Premier ministre :
Avant l'épidémie, les territoires d'Outre-mer disposaient de 171 lits en service de réanimation. Un total monté à 310 désormais, alors que selon le Premier ministre, "la circulation du virus est faible" en Outre-mer. Ce dimanche 19 avril, 1203 cas étaient recensés et 22 décès confirmés liés au Covid-19.
"Il ne faut pas oublier les territoires ultramarins qui présentent des caractéristiques qui font que leurs situations sanitaires sont souvent plus fragiles que dans l'Hexagone", a rappelé le chef du gouvernement, notant en Outre-mer des mesures prises "très tôt" et "plus fortes" : couvre-feux, quatorzaines voire quarantaines.
Edouard Philippe :
Déconfinement
En préambule de son allocution, le Premier ministre a reconnu ne pas pouvoir répondre "à toutes les interrogations" à ce stade de la réflexion sur le déconfinement, qui doit débuter le 11 mai : "Notre vie à partir du 11 mai ce ne sera pas tout à fait la vie que nous avions avant. Pas tout de suite et sûrement pas avant longtemps."
Edouard Philippe :
Édouard Philippe a ensuite estimé que "le confinement a été globalement très satisfaisant", notant que 13 millions et demi de contrôles ont été effectués par les forces de l'ordre et plus de 800 000 infractions constatées. "Sans le confinement, il était acquis que le virus allait se propager partout en France et que les services hospitaliers allaient être saturés".
Edouard Philippe :
Plus forte récession depuis 1945
La crise sanitaire "d'une ampleur que nous n'avons pas connu dans l'histoire moderne" s'accompagne d'une crise économique "brutale", a expliqué le Premier ministre. "Ce sera la plus forte récession connue en France et dans le monde occidental depuis 1945". La croissance de la France risque d'être négative en 2020, "de l'ordre de -8%", a prévenu Édouard Philippe. "Du jamais vu qui va avoir un impact considérable."Vivre avec le virus
Concernant le Covid-19, "nous allons devoir apprendre à vivre avec le virus", a ajouté le chef du gouvernement. La population française n'est pas immunisée et les vaccins en cours d'étude ne seront pas prêts avant l'horizon 2021.
Edouard Philippe :
"Vivre avec le virus, ce sont les gestes barrières et c’est la distanciation sociale", dans les transports, les entreprises, les commerces et les écoles. Cela pourra passer, entre autres, par le port obligatoire du masque, lorsque cela est estimé nécessaire ou encore par le télétravail quand cela est possible.
Réouverture des écoles "progressivement"
Concernant les écoles, Édouard Philippe elles rouvriront "progressivement", "par territoire" ou "par moitié de classe". "Dans certains territoires, certains élèves se retrouvent coupés de tout contact avec l'école", a-t-il souligné.
Edouard Philippe :
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a ensuite fait un rappel des gestes barrières, évoquant l'utilité des "masques grands publics" en tissu, lavables et qui "permettent de filtrer les goutelettes contenant du virus". Le gouvernement prévoit la production de 17 millions de masques de ce type par semaine d'ici le 11 mai.
Tests viraux et sérologiques
L'objectif du gouvernement est également de déployer des tests sérologiques pour estimer si l'on a été infecté ou non, car aujourd'hui plus de 90% de la population n'a pas été infectée. Le recours aux tests viraux pour les patients symptomatiques devrait lui être multiplié afin d'atteindre l'objectif de 500 000 tests par semaine, contre 150 000 aujourd'hui.En cas de contamination avérée, les malades pourront choisir d'être confinés à domicile ou dans des hôtels mis à disposition, a expliqué Édouard Philippe.
Edouard Philippe annonce que les malades du Covid-19 pourront choisir d'être confinés à domicile ou dans un hôtel mis à disposition
Un plan complet de déconfinement, confié au haut-fonctionnaire Jean Castex, est attendu pour la fin du mois. Un débat parlementaire sera également organisé début mai.
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