Le député communiste André Chassaigne a relayé ce mardi à l’Assemblée nationale une question du député de Guyane Gabriel Serville sur "la situation explosive" à la frontière franco-brésilienne où 2% de la population de Saint-Georges de l'Oyapock est touchée par le coronavirus.
Le député André Chassaigne a relayé ce mardi 19 mai une question du député de Guyane (Parti socialiste guyanais) Gabriel Serville sur la situation de la commune de Saint-Georges de l’Oyapock devenu, avec 2% de la population touchée par le coronavirus, le plus grand "cluster" de la région.
Le député de Guyane salue la décision de placer en confinement les villes de de Saint-Georges et de Camopi et de tester tous les habitants, mais il estime que "ce ne sera pas suffisant". Et le député de rappeler notamment la grande précarité de la population et l'éloignement de cette ville située à la frontière du Brésil. L’hôpital le plus proche se situe à plus de trois heures de route.
"La situation est sérieuse", a reconnu le Premier ministre. Sur le plan sanitaire, Edouard Philippe a rappelé le maintien du confinement après le 11 mai à Saint-Georges et son extension à Camopi, de manière préventive, le 12 mai. Il a aussi confirmé la campagne de dépistage général de l’ensemble de la population lancée le 18 mai, le renforcement du dispensaire de Saint-Georges et la création de "brigades" de médiateurs et de bénévoles associatifs pour distribuer l’aide alimentaire, diffuser les messages de prévention ou encore proposer des masques en tissus à toute la population.
S’agissant de la frontière avec le Brésil, le Premier ministre a rappelé les mesures prises pour "tenir le fleuve" entre Saint-Georges et Oiapoké, ville de l’Etat de l’Amapa au Brésil. "Tout accostage de pirogue sur la berge française est interdit et le passage sur le pont est strictement règlementé à des motifs exceptionnels", a indiqué Edouard Philippe.
Regardez ci-dessous la question de Grabriel Serville, député de Guyane, relayée par le député André Chassaigne, et la réponse du Premier ministre :
Le député de Guyane salue la décision de placer en confinement les villes de de Saint-Georges et de Camopi et de tester tous les habitants, mais il estime que "ce ne sera pas suffisant". Et le député de rappeler notamment la grande précarité de la population et l'éloignement de cette ville située à la frontière du Brésil. L’hôpital le plus proche se situe à plus de trois heures de route.
"La situation est sérieuse", a reconnu le Premier ministre. Sur le plan sanitaire, Edouard Philippe a rappelé le maintien du confinement après le 11 mai à Saint-Georges et son extension à Camopi, de manière préventive, le 12 mai. Il a aussi confirmé la campagne de dépistage général de l’ensemble de la population lancée le 18 mai, le renforcement du dispensaire de Saint-Georges et la création de "brigades" de médiateurs et de bénévoles associatifs pour distribuer l’aide alimentaire, diffuser les messages de prévention ou encore proposer des masques en tissus à toute la population.
S’agissant de la frontière avec le Brésil, le Premier ministre a rappelé les mesures prises pour "tenir le fleuve" entre Saint-Georges et Oiapoké, ville de l’Etat de l’Amapa au Brésil. "Tout accostage de pirogue sur la berge française est interdit et le passage sur le pont est strictement règlementé à des motifs exceptionnels", a indiqué Edouard Philippe.
Regardez ci-dessous la question de Grabriel Serville, député de Guyane, relayée par le député André Chassaigne, et la réponse du Premier ministre :