Le conseil d'Etat a rejeté mercredi un recours de l'ordre des avocats de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barth, qui réclamait la suspension d'un arrêté du préfet de Guadeloupe instaurant la mise en quarantaine dans un lieu d'hébergement hôtelier dédié de toute personnes entrant sur le territoire.
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L'ordre des avocats demandait au conseil d'Etat d'annuler une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Guadeloupe, rejetant sa demande de suspension d'un arrêté préfectoral du 14 avril, instaurant "le placement en quarantaine stricte, pour une durée de quatorze jours, des personnes entrant en Guadeloupe en provenance de Paris, de Fort-de-France et de Cayenne".
Le conseil d'Etat estime que "le placement en quarantaine des personnes arrivant en Guadeloupe constitue, (...) une mesure pertinente pour lutter contre la propagation du virus, eu égard à la relative maîtrise de l'épidémie à l'intérieur de la collectivité, au caractère insulaire de cette dernière et à la circonstance que plus de la moitié des contaminations qui y ont été recensées ont pour origine l'arrivée de personnes venant de l'extérieur de son territoire".
Le conseil d'Etat estime que "le placement en quarantaine des personnes arrivant en Guadeloupe constitue, (...) une mesure pertinente pour lutter contre la propagation du virus, eu égard à la relative maîtrise de l'épidémie à l'intérieur de la collectivité, au caractère insulaire de cette dernière et à la circonstance que plus de la moitié des contaminations qui y ont été recensées ont pour origine l'arrivée de personnes venant de l'extérieur de son territoire".