Mélissande, originaire de Guadeloupe, est maître d’hôtel dans l’Hexagone depuis une vingtaine d’années. La crise sanitaire liée au coronavirus a complètement gelé son activité. Sa situation ainsi que celle de son mari et ses trois enfants est de plus en plus difficile.
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Depuis les premières mesures gouvernementales prises pour ralentir la propagation de l’épidémie de coronavirus, de nombreux corps de métiers ont connu des difficultés. C’est le cas de l’hôtellerie restauration, secteur où exercent Mélissande et son mari, tous deux maîtres d'hôtels employés en CDD d'usage.
Prise de cours par le confinement, Mélissande n’a pas pu obtenir le quota d’heures nécessaire pour avoir droit au chômage partiel. Seul son mari, lui aussi maître d’hôtel, touche des indemnités pour permettre à la famille de vivre, mais ses droits arrivent à échéance.
Elle espérait des mesures pour son corps de métier de la part du président lors de sa dernière allocution le 14 juin, elle se sent délaissée.
Dans un reportage diffusé dans le journal de France 2, la Guadeloupéenne a aussi évoqué les sacrifices qu'elle et son mari ont dû faire pour leurs enfants : faute d'argent pour vivre décemment, ils sautent des repas afin de nourrir convenablement leurs enfants.
Une cagnotte Leetchi a été créée afin de les aider à subvenir à leurs besoins. Le secteur de la restauration évènementielle ne reprendra pas avant le mois d’octobre.
Écoutez le témoignage de Mélissande au micro de Thierry Belmont :
L'événementiel dans la peine : témoignage d'une Guadeloupéenne
“On n’a aucun statut en tant qu’intermittents de la restauration”
Prise de cours par le confinement, Mélissande n’a pas pu obtenir le quota d’heures nécessaire pour avoir droit au chômage partiel. Seul son mari, lui aussi maître d’hôtel, touche des indemnités pour permettre à la famille de vivre, mais ses droits arrivent à échéance.Elle espérait des mesures pour son corps de métier de la part du président lors de sa dernière allocution le 14 juin, elle se sent délaissée.
On a toujours su se débrouiller. Pour une fois qu'on demande une main tendue on n'a rien du tout !
Dans un reportage diffusé dans le journal de France 2, la Guadeloupéenne a aussi évoqué les sacrifices qu'elle et son mari ont dû faire pour leurs enfants : faute d'argent pour vivre décemment, ils sautent des repas afin de nourrir convenablement leurs enfants.
Une cagnotte Leetchi a été créée afin de les aider à subvenir à leurs besoins. Le secteur de la restauration évènementielle ne reprendra pas avant le mois d’octobre.