Coronavirus Outre-mer : le gouvernement fait de la pédagogie sur les réseaux sociaux

Olivier Veran et Annick Girardin, ministres de la Santé et des Outre-mer, ont répondu durant 20 minutes sur Facebook aux internautes. Une séance de pédagogie à destination des internautes des Outre-mer. 
En direct du ministère des Solidarités et de la Santé, à Paris, deux ministres ont répondu en Facebook live durant vingt minutes aux questions posées sur les réseaux sociaux. Annick Girardin, ministre des Outre-mer, et Olivier Veran, en charge des Solidarités et de la Santé ont répondu à des questions très variées : Pourquoi les transports fonctionnent encore dans certains territoires ? Le virus résiste-t-il à la chaleur ? Pourquoi les prix grimpent ? Les services de réanimation des hôpitaux ultramarins seront-ils suffisants pour soigner les malades du coronavirus ?


Le rôle du Dixmude et du Mistral

Olivier Veran a ainsi expliqué que le Dixmude, le porte-hélicoptères qui a quitté ce matin Toulon pour rejoindre les Antilles-Guyane, pourra, si cela est nécessaire, "soulager les hôpitaux en admettant à son bord des malades qui ne sont pas atteints du Covid-19. Cela pourra libérer des places dans les hôpitaux". Le Dixmude et le Mistral pourront également assurer le transport de malades inter-îles, a précisé Olivier Veran. En revanche, le ministre précise qu'il n'est pas à ce jour question de transférer des malades dans les pays voisins.
 

Les service de réanimations ne sont pas saturés

Le ministre de la Santé l'a répété à plusieurs reprises : "En Outre-mer nous envoyons du matériel, des masques, des blouses, du gel hydroalcoolique. Les moyens sont mis à disposition en Outre-mer". Il explique que pour l'heure très peu de malades sont hospitalisés dans les services de réanimation Outre-mer et que tout est mis en oeuvre pour augmenter le nombre de places si cela est nécessaire.  Olivier Veran affirme qu'à La Réunion, "il y a plus de lits de réanimation par habitants que dans la moyenne en métropole." 
 

Hausse des prix

Concernant les hausses des prix constatées dans les Outre-mer, Annick Girardin a réaffirmé que "Personne ne devra se faire de l'argent sur le dos des Ultramarins. Les oignons à La Réunion ils sont aujourd'hui à 10 euros. On peut maitriser la production locale, on ne peut pas maitriser les tarifs extérieurs." L'ensemble des dispositifs de contrôle sont mis en place et j'irais jusqu'à fixer des prix, si nécessaire".  
 

Revoir le Facebook live

Si vous souhaitez revoir ce Facebook live, il est ici :