Avec plus de 460 morts et près de 9 000 cas avérés, l'Italie est le deuxième pays le plus touché par le COVID-19 après la Chine. Le gouvernement a donc pris des mesures drastiques, notamment dans le nord. Le quotidien de plusieurs régions est ralenti, comme en témoigne une Martiniquaise, sur place.
"Tutti a casa" (tous à la maison) titraient les grands quotidiens italiens ce mardi matin. La phrase choc est tirée d’une allocution du Premier ministre. Giuseppe Conte a annoncé lundi soir, depuis le Palazzo Chigi, que "toute l’Italie sera une zone protégée". Tous les déplacements sont désormais sous contrôle dans le pays, fortement déconseillés, sauf besoins avérés. Des mesures inédites pour une situation jamais vue dans la botte.
Ces restrictions, qui ne concernaient alors que 14 provinces du nord de la péninsule, où l’épidémie de coronavirus était la plus virulente, se sont élargies à l’ensemble du territoire. Le gouvernement a aussi interdit les rassemblements publics et suspendu tous les événements sportifs.
Dans la ville de 180 000 habitants, "les rues sont désertes", témoigne la ressortissante française. « C’est beaucoup de problèmes ! », soupire-t-elle. De ses déplacements aux courses, son quotidien est de plus en plus difficile. Elle témoigne : "pour faire les courses, au supermarché, on fait entrer les clients petit à petit. Par deux ou trois, selon la taille du magasin. On suit le maximum de précautions possibles pour ne pas élargir la contamination."
Huguette Blézes, jointe par Alain Rosalie :
En attendant la fin de ces mesures restrictives, Huguette Blézes veut essayer de continuer une vie normale, "en paniquant le moins possible".
Ces restrictions, qui ne concernaient alors que 14 provinces du nord de la péninsule, où l’épidémie de coronavirus était la plus virulente, se sont élargies à l’ensemble du territoire. Le gouvernement a aussi interdit les rassemblements publics et suspendu tous les événements sportifs.
Un quotidien de plus en plus difficile
Un pays sous cloche, au moins jusqu’au 3 avril prochain. Venise est désertée par les habitants et les touristes. Près de Milan, des barrages de police contrôlent les déplacements de la population. Des restrictions que les Italiens disent comprendre. À Modène où vit la Martiniquaise Huguette Blézes, la vie est au ralenti.Les gens vont travailler. En tout cas, ceux qui peuvent. Ceux qui ne peuvent pas restent chez eux et essaient de se contenir : pas de sortie en foule, chez des amis. On essaie de rester tranquilles, de sortir peu. On ne sort que pour des choses importantes. Si on doit aller chez le médecin, on l'appelle avant pour savoir s'il peut se déplacer à la maison.
Dans la ville de 180 000 habitants, "les rues sont désertes", témoigne la ressortissante française. « C’est beaucoup de problèmes ! », soupire-t-elle. De ses déplacements aux courses, son quotidien est de plus en plus difficile. Elle témoigne : "pour faire les courses, au supermarché, on fait entrer les clients petit à petit. Par deux ou trois, selon la taille du magasin. On suit le maximum de précautions possibles pour ne pas élargir la contamination."
Huguette Blézes, jointe par Alain Rosalie :
Huguette Blézes, Martiniquaise habitante de Modène, en Italie.
En attendant la fin de ces mesures restrictives, Huguette Blézes veut essayer de continuer une vie normale, "en paniquant le moins possible".