Si le Premier ministre a écarté, lundi, la possibilité d’un couvre-feu national, des initiatives locales voient le jour. Plusieurs communes ou préfectures des Outre-mer ont mis en place des couvre-feux pour faire face au risque de contagion par le Covid-19.
Les mesures se durcissent localement. Confrontées au non-respect des consignes de confinement, certaines municipalités ou préfectures mettent en place un couvre-feu. Seuls sont autorisés les déplacements pour raisons de santé, professionnelles, ou pour des raisons impérieuses d'assistance à une personne vulnérable. Ce mercredi 25 mars, c’est le cas en Guyane, à Mayotte et dans trois communes de Guadeloupe.
La commune de Cayenne a été parmi les premières à prendre une telle mesure. La maire, Marie-Laure Phinéra-Horth, a signé dès lundi soir un arrêté municipal dans la ville-capitale sans jamais, cependant, employer le terme de "couvre-feu" : la mairie de Cayenne limite ainsi "la circulation / les déplacements" sur la voie publique entre 20h et 6h du matin.
De la même manière, l’intégralité du département de Mayotte dans l’océan Indien a été placé sous couvre-feu entre 20h et 5h du matin à compter de mardi, après un arrêté pris par le préfet Jean-François Colombet à la demande des maires. Il s'agit là encore de renforcer le respect des consignes de confinement qui ne sont pas appliquées à la lettre.
Dans l’océan Indien, l’Île Maurice qui recense 42 cas et deux décès en une semaine, a décrété un couvre-feu dimanche soir. Dans la Caraïbe, Porto Rico avait instauré un couvre-feu dès le 16 mars. Un couvre-feu d’un mois s’applique également en Haïti entre 20h et 5 heures du matin. Il a été instauré jeudi 19 mars, après l'annonce des deux premiers cas de coronavirus dans le pays au système de santé fragile.
La totalité de la Guyane et de Mayotte
Depuis mardi soir et jusqu’au 15 avril, tous les déplacements sont interdits dans l’ensemble du département de la Guyane entre 21 heures et 5 heures du matin.La commune de Cayenne a été parmi les premières à prendre une telle mesure. La maire, Marie-Laure Phinéra-Horth, a signé dès lundi soir un arrêté municipal dans la ville-capitale sans jamais, cependant, employer le terme de "couvre-feu" : la mairie de Cayenne limite ainsi "la circulation / les déplacements" sur la voie publique entre 20h et 6h du matin.
De la même manière, l’intégralité du département de Mayotte dans l’océan Indien a été placé sous couvre-feu entre 20h et 5h du matin à compter de mardi, après un arrêté pris par le préfet Jean-François Colombet à la demande des maires. Il s'agit là encore de renforcer le respect des consignes de confinement qui ne sont pas appliquées à la lettre.
Trois communes de Guadeloupe
Les villes de Sainte-Anne, Pointe-à-Pitre et des Abymes ont décidé d'appliquer dès mardi 24 mars un couvre-feu sur leur territoire. Ces décisions ont été mises en application à la demande des maires des trois communes et à la suite d’un arrêté signé par le préfet Didier Gustin qui interdit les déplacements entre 20h et 5h du matin jusqu’au 31 mars inclus. La mairie des Abymes a indiqué, elle, que ce couvre-feu durera sur la commune jusqu'au 15 avril inclus.Pas exclu en Polynésie
Le Haut-commissaire de Polynésie, Dominique Sorain, n’exclut pas de recourir au couvre-feu dans le territoire du Pacifique, a-t-il affirmé mardi 24 mars. La mesure ne sera mise en œuvre qu'après consultation des autorités du pays et des maires. Le président du pays avait déjà évoqué l’idée lundi 23 mars.Et ailleurs ?
Mercredi matin, les maires d’une trentaine de villes de l'Hexagone appliquaient également la mesure de couvre-feu : Nice d’abord, suivie de nombreuses communes des Alpes-Maritimes, mais aussi Mulhouse, Perpignan. Plusieurs autres communes sont concernées.Dans l’océan Indien, l’Île Maurice qui recense 42 cas et deux décès en une semaine, a décrété un couvre-feu dimanche soir. Dans la Caraïbe, Porto Rico avait instauré un couvre-feu dès le 16 mars. Un couvre-feu d’un mois s’applique également en Haïti entre 20h et 5 heures du matin. Il a été instauré jeudi 19 mars, après l'annonce des deux premiers cas de coronavirus dans le pays au système de santé fragile.