Coronavirus : le quotidien des ultramarins de Creil est bouleversé

Coronavirus : les rues de Creil (photo d'illustration)
Les Antillais de Creil ont dû annuler la première édition de leur carnaval. Le Wallisien Sosefo Hoatau raconte les rayons des magasins vides et l’inquiétude qui s’installe dans cette commune qui est l'un des principaux "clusters" du coronavirus dans l'hexagone. 
La France compte désormais 130 personnes contaminées par le Coronavirus. Le stade 2 du niveau d’épidémie a été déclenché. L’Union européenne a remonté son niveau de risque lié au coronavirus de "modéré" à "élevé".
 

Des rues qui se vident 

L’agglomération de Creil, dans l’Oise, est l’un des deux principaux foyers de propagation du coronavirus. Dans ce département, douze personnes ont été contaminées, dont trois sur la base militaire de Creil. Sosefo Hoatau est Wallisien. Il vit à Creil et travaille à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Des rues qui se vident, les rayons des magasins vides et la psychose qui s’installe. Serge Massau, journaliste à France Ô la radio, a joint au téléphone Sosefo Hoatau. Il nous raconte son quotidien bouleversé par le coronavirus.
 

Coronavirus : témoignage à Creil du Wallisien Sosefo Hoatau


Carnaval annulé 

A Creil, les écoles restent fermées jusqu’à nouvel ordre, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Les rassemblements sont interdits. Et première conséquence très concrète : l’association des Antillais de Creil se préparait à organiser son premier carnaval, mais son bureau a dû se résoudre, vendredi, à annuler l’événement.

Une mesure de prudence, pour Albertine Mongin, la présidente de l’association.
 

Coronavirus : témoignage d'une Antillaise à Creil