Coronavirus : "risque sanitaire élevé" après une grande soirée organisée par la communauté guyanaise dans la Marne

Photo d'illustration
Les autorités sanitaires ont mis en garde dimanche soir les participants à une soirée festive ayant réuni plusieurs centaines de personnes dans la Marne dans la nuit de samedi à dimanche après avoir constaté le non respect des gestes barrière.
"Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la nuit du 8 au 9 août sur la commune de Matougues (Marne), dans le cadre d'une soirée festive. Sur place, la gendarmerie a constaté que les mesures barrières n'étaient pas respectées par les participants", originaires de plusieurs villes de France mais aussi de Belgique ou des Pays-Bas, a indiqué l'ARS Grand-Est dans un communiqué commun avec la préfecture de la Marne.
 

Plusieurs centaines de personnes

"D'après les organisateurs, ce rassemblement festif" organisé par la communauté guyanaise "devait initialement réunir une centaine de personnes. Mais on estime à plusieurs centaines le nombre effectif de participants, l'information ayant été relayée activement via les réseaux sociaux", explique l'ARS, évoquant un "risque sanitaire élevé". Les gendarmes ont constaté "l'absence de respect des gestes barrières, et notamment du port du masque lorsque la distanciation physique (1 mètre) ne pouvait être respectée". "Les personnes susceptibles d'avoir été en contact avec le virus sont insi les participants, les musiciens, les chauffeurs de taxis sollicités", ajoute-t-elle.
    
L'ARS estime que le risque est d'autant plus élevé en raison de l'âge des participants, majoritairement âgés de 20 à 40 ans, alors que le dernier point épidémiologique diffusé par Sante Publique France montre une augmentation de + 45 % des cas positifs au cours de la dernière semaine du mois de juillet chez les 15 - 44 ans. "Or, les personnes entre 20 et 40 ans contaminées sont en grande majorité sans symptômes ou avec des symptômes légers. Le risque sanitaire est ainsi particulièrement élevé", relève l'autorité sanitaire, qui a notamment engagé les participants à se faire dépister et porter un masque "systématiquement" pendant 14 jours "en présence d'une personne". Un message a également été envoyé "à chaque participant sur les risques encourus et la conduite à tenir".