Sidevie Marimoutou est infirmière à Issy-les-Moulineaux à l’hôpital Corentin-Celton, dans un service de rééducation et de psychogériatrie. Elle raconte comment elle a dû adapter son quotidien face à l’épidémie de coronavirus.
Si le quotidien des Français a été bouleversé par la crise sanitaire actuelle, celui des soignants l’est encore plus. Sidevie Marimoutou, infirmière, explique qu’elle a dû faire face à plusieurs nouveaux défis, que ce soit au travail ou à la maison.
Certains services demandent une attention particulière, comme par exemple la psychogériatrie, où deux cas positifs ont été recensés : “comme c’est un service de déambulation, on part du principe que tout le monde est positif”, donc tous les patients de ce service sont placés à l’isolement. L’infirmière note toutefois que même si tous ces aménagements demandent des efforts en plus, il n’y a pas de cas aigus de coronavirus comme en réanimation.
Sidevie Marimoutou explique aussi que les principales difficultés auxquelles elle est confrontée à l’hôpital sont le manque d’effectif et de matériel. Il est très difficile d’obtenir des masques, qui sont rationnés. Lorsque l’hôpital en reçoit, “on nous les donne au compte-goutte”, raconte-t-elle. “Parfois, on reçoit des dons : des visières réalisées grâce à des imprimantes 3D, des masques cousus à la main… Mais le risque est plus important avec ceux-là, on privilégie soit les masques FFP2 ou les classiques.”
Manque important de matériel
Dès le début de la crise, l’hôpital a modifié son fonctionnement. “Il a fallu mettre en place des unités Covid, donc certains patients ont été transférés pour libérer des lits”, détaille l’infirmière. Au total, 45 patients sont hospitalisés actuellement. “Il y en a qui sont là depuis 14 jours, mais qu’on garde encore car ils peuvent encore être contagieux.”Certains services demandent une attention particulière, comme par exemple la psychogériatrie, où deux cas positifs ont été recensés : “comme c’est un service de déambulation, on part du principe que tout le monde est positif”, donc tous les patients de ce service sont placés à l’isolement. L’infirmière note toutefois que même si tous ces aménagements demandent des efforts en plus, il n’y a pas de cas aigus de coronavirus comme en réanimation.
Sidevie Marimoutou explique aussi que les principales difficultés auxquelles elle est confrontée à l’hôpital sont le manque d’effectif et de matériel. Il est très difficile d’obtenir des masques, qui sont rationnés. Lorsque l’hôpital en reçoit, “on nous les donne au compte-goutte”, raconte-t-elle. “Parfois, on reçoit des dons : des visières réalisées grâce à des imprimantes 3D, des masques cousus à la main… Mais le risque est plus important avec ceux-là, on privilégie soit les masques FFP2 ou les classiques.”
J’ai eu des collègues qui sont en arrêt de travail parce qu’ils ont contracté le virus.