L’accueil a été "extraordinaire" en Guadeloupe, a affirmé Yannick Noah après la victoire de Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga en double contre le Canada qui a qualifié samedi la France pour les quarts de finale de la Coupe Davis. Ce dimanche ont lieu les deux derniers matches à 16h.
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Pour son retour à la tête des Bleus, 18 ans après sa dernière campagne, Noah s'est dit "heureux" d'avoir été bien accueilli par les joueurs et a vécu une expérience "unique" en Guadeloupe qui "restera pour toujours", a-t-il souligné.
Que retiendrez-vous de ce match?
Yannick Noah : Contre cette équipe du Canada, on a eu l'occasion de mettre un certain nombre de choses en place. J'ai pu voir comment les quatre joueurs réagissaient. L'histoire se souviendra que nous avons gagné 9 sets à 0. Mais je ne sais pas si ces trois matches en trois sets, reflètent vraiment la physionomie de la rencontre. On ne sait pas ce qu'il se serait passé si Gilles (Simon) avait été mené 6-0. Il y a eu aussi plein de balles de break contre nous lors du double. On se dit que l'on s'en sort bien. On sait bien que cela aurait pu basculer. Regardez ici le reportage de Guadeloupe 1ère sur le double Gasquet-Tsonga face au Canada :
Dans l'inconscient des joueurs, l'issue du match était quasiment réglée parce qu'ils n'ont rien lâché. C'est bien d'avoir eu cet état d'esprit. Ces douze jours ont été très riches. Je ne veux pas parler que de l'accueil extraordinaire sur l'île. J'ai été très bien accueilli aussi par les joueurs qui ont l'habitude de travailler ensemble depuis longtemps. Ils nous ont fait confiance, à moi, Cédric (Pioline, le capitaine adjoint) et Lolo (Loïc Courteau, l'entraîneur). Il nous ont suivis.
Avez-vous eu des moments de doute?
Jamais. A partir du moment où j'ai vu le tableau, pour moi, c'était une évidence de jouer en Guadeloupe. La possibilité de jouer sur terre battue extérieure était devenu une évidence. Et puis, j'ai réalisé que c'était quelque chose qui n'avait jamais été fait. Professionnellement, cela devenait une priorité évidente. Mais, c'était aussi autre chose que de juste taper dans des balles de tennis. Beaucoup de gens ont découvert le jeu, la Coupe Davis, l'équipe de France. On va repartir et quelque chose restera pour toujours. Il y a eu des polémiques. Des gens étaient contre. Mais ce qui compte, c'est l'aventure humaine. Ce qu'a vécu Gaël (Monfils, d'origine guadeloupéenne), en termes d'émotions, cela n'a pas de prix. On n'est pas venu chercher, mais donner quelque chose. Les joueurs ont vécu un truc assez unique, c'est très rare.
Vous allez fêtez cela ce soir?
Pas trop parce qu'on va essayer de finir sur une bonne note lors des deux matches de demain (ce dimanche). Ensuite, on repartira avec plein de bons souvenirs et j'espère que cela nous servira afin de continuer l'aventure.
►En bonus : l'Interview de Joakim (Pivot des Bulls) et fils du capitaine de l'équipe de France par Guadeloupe 1ère :
Que retiendrez-vous de ce match?
Yannick Noah : Contre cette équipe du Canada, on a eu l'occasion de mettre un certain nombre de choses en place. J'ai pu voir comment les quatre joueurs réagissaient. L'histoire se souviendra que nous avons gagné 9 sets à 0. Mais je ne sais pas si ces trois matches en trois sets, reflètent vraiment la physionomie de la rencontre. On ne sait pas ce qu'il se serait passé si Gilles (Simon) avait été mené 6-0. Il y a eu aussi plein de balles de break contre nous lors du double. On se dit que l'on s'en sort bien. On sait bien que cela aurait pu basculer. Regardez ici le reportage de Guadeloupe 1ère sur le double Gasquet-Tsonga face au Canada :
Dans l'inconscient des joueurs, l'issue du match était quasiment réglée parce qu'ils n'ont rien lâché. C'est bien d'avoir eu cet état d'esprit. Ces douze jours ont été très riches. Je ne veux pas parler que de l'accueil extraordinaire sur l'île. J'ai été très bien accueilli aussi par les joueurs qui ont l'habitude de travailler ensemble depuis longtemps. Ils nous ont fait confiance, à moi, Cédric (Pioline, le capitaine adjoint) et Lolo (Loïc Courteau, l'entraîneur). Il nous ont suivis.
Avez-vous eu des moments de doute?
Jamais. A partir du moment où j'ai vu le tableau, pour moi, c'était une évidence de jouer en Guadeloupe. La possibilité de jouer sur terre battue extérieure était devenu une évidence. Et puis, j'ai réalisé que c'était quelque chose qui n'avait jamais été fait. Professionnellement, cela devenait une priorité évidente. Mais, c'était aussi autre chose que de juste taper dans des balles de tennis. Beaucoup de gens ont découvert le jeu, la Coupe Davis, l'équipe de France. On va repartir et quelque chose restera pour toujours. Il y a eu des polémiques. Des gens étaient contre. Mais ce qui compte, c'est l'aventure humaine. Ce qu'a vécu Gaël (Monfils, d'origine guadeloupéenne), en termes d'émotions, cela n'a pas de prix. On n'est pas venu chercher, mais donner quelque chose. Les joueurs ont vécu un truc assez unique, c'est très rare.
Vous allez fêtez cela ce soir?
Pas trop parce qu'on va essayer de finir sur une bonne note lors des deux matches de demain (ce dimanche). Ensuite, on repartira avec plein de bons souvenirs et j'espère que cela nous servira afin de continuer l'aventure.
►En bonus : l'Interview de Joakim (Pivot des Bulls) et fils du capitaine de l'équipe de France par Guadeloupe 1ère :