Le Martiniquais Mickael Biron et le Guadeloupéen Ismaël Gace peuvent continuer de rêver en Coupe de France de football. Après avoir éliminé les Réunionnais de la St Pierroise il y a 10 jours, leur club, Épinal, a réussi l'exploit de se qualifier contre Lille mercredi pour les quarts. Victoire 2-1.
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On s'est vraiment demandé où était l'équipe de ligue 1 tant les Spinaliens ont dominé les débats pendant tout le match, et étouffé les pensionnaires de Ligue 1.
Le duo d'attaquants Krasso-Biron a fait tourner en bourrique les défenseurs lillois. Biron et son petit gabarit, parfaitement en osmose avec la grande taille de Krasso, aurait mérité de marquer au moins un but dans ce 8e de finale.
A la 5e minute, sur un centre de Léonard, le ballon lui effleure la pointe des crampons alors qu'il était face aux buts. Puis à la 69e minute, il s'est ouvert tout seul le chemin des filets mais enlève trop sa frappe, et echoue devant le gardien guyanais du Losc Michael Maignan.
Les Lillois ont beau pousser en fin de match, rien n'y fait. Malgré cinq minutes de temps additionnel accordées par l'arbitre, les hommes de Christophe Galtier quittent la tête basse cette Coupe de France qu'ils s'étaient fixée comme objectif.
Après le match, très sollicité, Biron avoue vivre un vrai rêve et que toute la Martinique le suit grâce aux réseaux sociaux. Seul bémol pour Épinal, les performances répétées de leur attaquant de poche martiniquais risquent peut-être de taper dans l' œil des recruteurs des clubs professionnels.
L'attaquant lillois file dans le dos du défenseur spinalien pour aller ouvrir le score. Mais pendant tout le reste du match, Gace est la véritable tour de contrôle de l'équipe. Son sang-froid, son physique et ses tacles très à propos éloignent le danger des buts d'Épinal.
Le capitaine des Bleus, 33 ans, dont la famille est originaire d'Anse-Bertrand, formé au PSG et qui a joué 5 saisons à Nice, est très partagé quant au tirage au sort. Il souhaite aussi bien continuer l'aventure contre Belfort , l'autre petit poucet de Nationale 2 ou un gros club de l'élite, comme le PSG ou l'OM. L'OM qui avait mordu la poussière ici en 2013 et que le PSG s'en était tiré d'extrême justesse en 2017.
À Spinaliens rien d'impossible... Ce n'est pas une image d'Épinal, mais une réalité : les Vosgiens sont devenus de vrais spécialistes de la Coupe de France.
Lille étouffe
Grâce à deux buts de l'attaquant ivoirien Jean-Philippe Krasso en deuxième période (54e et 61e) répondant à un but du guadeloupéen Loïc Rémy à la 8e minute, Épinal accède aux quart de finales.Le duo d'attaquants Krasso-Biron a fait tourner en bourrique les défenseurs lillois. Biron et son petit gabarit, parfaitement en osmose avec la grande taille de Krasso, aurait mérité de marquer au moins un but dans ce 8e de finale.
A la 5e minute, sur un centre de Léonard, le ballon lui effleure la pointe des crampons alors qu'il était face aux buts. Puis à la 69e minute, il s'est ouvert tout seul le chemin des filets mais enlève trop sa frappe, et echoue devant le gardien guyanais du Losc Michael Maignan.
Les Lillois ont beau pousser en fin de match, rien n'y fait. Malgré cinq minutes de temps additionnel accordées par l'arbitre, les hommes de Christophe Galtier quittent la tête basse cette Coupe de France qu'ils s'étaient fixée comme objectif.
Biron grâce à la coupe
Pour le Martiniquais Michael Biron, 22 ans, c'est une incroyable aventure qui continue, lui qui avait été repéré l'an dernier par Épinal. En effet, les Vosgiens s'étaient déplacée en Martinique pour affronter et éliminer le Golden Lion. Mais Xavier Colin, l'entraîneur d'Épinal, avait repéré le petit attaquant martiniquais formé à Ducos d'où il est originaire et l'avait ramené dans ses bagages. Une belle histoire comme en procure souvent la Coupe de France.Après le match, très sollicité, Biron avoue vivre un vrai rêve et que toute la Martinique le suit grâce aux réseaux sociaux. Seul bémol pour Épinal, les performances répétées de leur attaquant de poche martiniquais risquent peut-être de taper dans l' œil des recruteurs des clubs professionnels.
Gace la force tranquille
Ismaël Gace le Guadeloupéen, capitaine de l'équipe, c'est la force tranquille selon son entraîneur Xavier Colin. La seule erreur de la soirée, il l'a commet à la 8e minute du match, dans un duel fratricide avec Loïc Rémy le Guadeloupéen du Losc, ex-international.L'attaquant lillois file dans le dos du défenseur spinalien pour aller ouvrir le score. Mais pendant tout le reste du match, Gace est la véritable tour de contrôle de l'équipe. Son sang-froid, son physique et ses tacles très à propos éloignent le danger des buts d'Épinal.
Le capitaine des Bleus, 33 ans, dont la famille est originaire d'Anse-Bertrand, formé au PSG et qui a joué 5 saisons à Nice, est très partagé quant au tirage au sort. Il souhaite aussi bien continuer l'aventure contre Belfort , l'autre petit poucet de Nationale 2 ou un gros club de l'élite, comme le PSG ou l'OM. L'OM qui avait mordu la poussière ici en 2013 et que le PSG s'en était tiré d'extrême justesse en 2017.
À Spinaliens rien d'impossible... Ce n'est pas une image d'Épinal, mais une réalité : les Vosgiens sont devenus de vrais spécialistes de la Coupe de France.