Improbable, impossible, inconcevable... La chute du monstre parisien, invaincu dans la compétition depuis novembre 2012, est survenue quand presque personne ne s'y attendait, au terme d'une rencontre qu'il a largement dominée. En ajoutant la Coupe de France, c'est une série de 44 victoires consécutives qui s'est écroulée face à la solidaire défense bretonne. Neymar pensait avoir scellé l'affaire en ouvrant le score de la tête (63e), mais c'était sans compter sur la fragilité défensive du colosse aux pieds d'argile.Une sacrée soirée ce soir face @PSG_inside avec une qualification au bout du suspens ! 🦍💪🏾
— Marcus Thuram (@MarcusThuram) 9 janvier 2019
Bravo l’équipe un deuxième match et une deuxième victoire en 2019. 🙏🏾#PSGEAG @CoupeLigueBKT pic.twitter.com/1fOIaX8j3l
Thuram, ce héros
Les parisiens ont concédé trois pénalties. Après le premier échec de Marcus Thuram (61e), au-dessus de la barre, Yeni Ngbakoto (81e) et Thuram de nouveau (90+3e) ont saisi leur chance, et sonné le Parc des princes pris de court par ce drame glaçant. Sur son compte twitter affirme que c'est Neymar qui lui aurait conseillé de tirer ce deuxième pénaltie avec ce petit brin d'humour: "Je ne sais pas s'il voulait que je le rate aussi, mais il m'a encouragé et ça fait plaisir de la part d'un grand joueur comme lui".
Et voilà le PSG battu pour la première fois de la saison sur ses terres, après 20 matches consécutifs sans perdre ! Guingamp, lui, rêve grand. Dans un dernier carré très ouvert, aux côtés de Strasbourg, Monaco et Bordeaux, avant le tirage au sort jeudi soir, l'En-avant peut parer d'or une saison jusque-là très difficile. Tout le contraire des Parisiens, trop faciles jusque-là mais désormais éliminés.#LateFC
— Late Football Club (@LateFootClub) 9 janvier 2019
💬 @MarcusThuram après #PSGEAG : "Neymar m'a dit qu'il fallait que je tire le deuxième penalty (...) Je ne sais pas s'il voulait que je le rate aussi, mais il m'a encouragé et ça fait plaisir de la part d'un grand joueur comme lui" 👍😄 pic.twitter.com/43hpzlYqJh
"A Guingamp, on aime la Coupe", sourit le coach Jocelyn Gourvennec, vainqueur de la Coupe de France en 2014 avec l'EAG. "Pour venir gagner là, il fallait qu'il se passe quelque chose d'anormal et c'est ce qui s'est passé."Son équipe a sanctionné le rythme de marathonien des Parisiens, trop prudents, qui ne voulaient pas s'épuiser dans ce début d'année surchargé, à hauteur de 17 matches jusqu'à la mi-mars.