Couvre-feu en période de coronavirus : quel bilan en Guyane?

Marc Del Grande, préfet de Guyane
Alors que le gouvernement étudie la possibilité d'instaurer des couvre-feux locaux dans l'Hexagone pour réduire la propagation du coronavirus, le préfet de Guyane dresse le bilan de ce dispositif mis en place depuis plusieurs mois dans ce département. Un bilan positif, selon Marc Del Grande. 
Avant l'intervention d'Emmanuel Macron, mercredi soir sur France 2 et TF1, toutes les hypothèses sont à l'étude pour tenter d'endiguer la propagation du coronavirus dans les grandes métropoles françaises. Parmi ces hypothèses, l'instauration d'un couvre-feu dans certains secteurs. Après avoir également été mis en place dans d'autres territoires d'Outre-mer au début de l'épidémie, ce dispositif est mis en place depuis le 10 juin en Guyane, où le coronavirus a connu une flambée en juin et juillet dernier.
 

Bilan positif, selon le préfet

Lors du pic épidémique, en juin et juillet, le couvre-feu était imposé dans le département entre 17 heures et 5 heures, et tout le week-end (à partir de 13 heures le samedi jusqu'au lundi matin 5 heures). A l'heure actuelle, dans les communes où le virus circule toujours, le couvre-feu a été allégé mais s'applique encore de minuit à cinq heures de matin.

Pour le préfet de Guyane, Marc Del Grande, il comporte un double intérêt : empêcher les rassemblements nocturnes et donc la formation de clusters, et réduire considérablement les accidents de la route. En conséquence, les hôpitaux sont moins mobilisés pour les accidentés et davantage disponibles pour les malades du coronavirus. 

Regardez les explications du préfet de Guyane, le 10 octobre, interviewé par Guyane la 1ère :
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