Une délégation de 15 médecins cubains est partie vendredi en Martinique. Il s’agit de la première mission de ce genre sur un territoire français, avec l'objectif d'aider à combler le désert médical.
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Ce départ fait suite à l'adoption, en mars, d'un décret autorisant l'intervention de médecins cubains dans certains territoires d'outre-mer (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon) afin de venir renforcer les équipes locales.
L'an dernier, la Guyane, déjà autorisée depuis une ordonnance de 2005 à recruter du personnel médical hors de l'Union européenne, avait entamé des discussions avec le gouvernement cubain pour faire venir des médecins de ce pays, mais celles-ci n'ont pas encore abouti. Au total, près de 30 000 médecins cubains sont déployés à l'année dans une soixantaine de pays, où ils aident à compléter le maillage sanitaire.
Ce programme, lancé dans les années 1960 par Fidel Castro, a par ailleurs connu un véritable regain à l'occasion de la pandémie de coronavirus : Cuba a envoyé près de 2 000 professionnels de santé en mission temporaire dans 27 pays, dont le Mexique, la principauté d'Andorre, l'Afrique du Sud ou encore le Qatar.
Mais il est durement critiqué par les États-Unis et le Brésil, qui dénoncent notamment les conditions de travail de ces professionnels, dont une grande partie du salaire revient à l'Etat.
Jeudi 25 juin, les autorités andorranes ont ainsi annoncé que deux soignants de la mission cubaine ont refusé de retourner dans leur pays, pour demander l'asile politique en Europe. Cuba, qui a commencé à facturer ce service aux pays les plus riches à partir des années 2000, en a gagné 6,3 milliards de dollars en 2018, ce qui en fait l'une de ses principales sources de revenus.
Mais l'an dernier, l'île a pâti de la reconfiguration politique de l'Amérique latine, qui a largement basculé à droite.
Conséquence: elle a dû renoncer aux contrats d'envoi de médecins au Brésil, en Bolivie, en Equateur et au Salvador, un coup dur politique et financier.
Diaspora de médecins cubains
La mission en Martinique, qui durera deux mois, servira à couvrir certaines spécialités dont la pneumologie, l'infectiologie, la radiologie ou encore la médecine d'urgence, selon les autorités martiniquaises. Ces médecins pourront aussi aider à lutter contre l'épidémie de coronavirus.L'an dernier, la Guyane, déjà autorisée depuis une ordonnance de 2005 à recruter du personnel médical hors de l'Union européenne, avait entamé des discussions avec le gouvernement cubain pour faire venir des médecins de ce pays, mais celles-ci n'ont pas encore abouti. Au total, près de 30 000 médecins cubains sont déployés à l'année dans une soixantaine de pays, où ils aident à compléter le maillage sanitaire.
Ce programme, lancé dans les années 1960 par Fidel Castro, a par ailleurs connu un véritable regain à l'occasion de la pandémie de coronavirus : Cuba a envoyé près de 2 000 professionnels de santé en mission temporaire dans 27 pays, dont le Mexique, la principauté d'Andorre, l'Afrique du Sud ou encore le Qatar.
Un programme qui ne fais pas l’unanimité
Mais il est durement critiqué par les États-Unis et le Brésil, qui dénoncent notamment les conditions de travail de ces professionnels, dont une grande partie du salaire revient à l'Etat.Jeudi 25 juin, les autorités andorranes ont ainsi annoncé que deux soignants de la mission cubaine ont refusé de retourner dans leur pays, pour demander l'asile politique en Europe. Cuba, qui a commencé à facturer ce service aux pays les plus riches à partir des années 2000, en a gagné 6,3 milliards de dollars en 2018, ce qui en fait l'une de ses principales sources de revenus.
Mais l'an dernier, l'île a pâti de la reconfiguration politique de l'Amérique latine, qui a largement basculé à droite.
Conséquence: elle a dû renoncer aux contrats d'envoi de médecins au Brésil, en Bolivie, en Equateur et au Salvador, un coup dur politique et financier.