Damien Seguin est rentré dans les 40èmes rugissants, sa semaine a été celle des premières. Le Guadeloupéen poursuit son aventure incroyable et raconte sa vie à bord. Nous l’avons joint alors qu'il vient de passer le cap de Bonne-Espérance, le premier grand cap de sa carrière incroyable.
Outre-mer la 1ère : Damien bonjour ce fut une semaine exceptionnelle ?
Damien Seguin : Je m’en souviendrai c’est clair. C’est la première fois que je passe le plus de temps en solo sur un bateau de course, 18 jours. La dernière fois remonte à ma première Route du Rhum en 2010. C’est la première fois aussi que je passe le point le plus au sud, le dernier était à Itajai au sud du Brésil lors d’une transat Jacques Vabre avec Yoann Richomme. Et avant-hier j’ai battu le record parcouru avec mon bateau 476 milles nautiques en 24 h, à 19,70 nœuds de moyenne et c’est exceptionnel pour un bateau à dérives.
Outre-mer la 1ère : Est-ce que ça te surprend d’être là, en virtuelle 6ème position juste au passage du cap de Bonne-Esperance ?
Damien Seguin : C’est sûr que si on m’avait dit cela j’aurais signé tout de suite. Après voilà je suis content de mon début de course avec des bons choix tactiques et stratégiques. Je suis surpris d’être là mais en même temps ça ne m’étonne pas car je connais bien mon bateau. Ceci dit ma 6ème place de ce matin est toute relative, il faudra tenir compte du temps qui va être redonné aux quatre bateaux qui ont participé au sauvetage de Kevin.
Outre-mer la 1ère : Un petit mot sur la mésaventure qui est arrivée à Kevin Escoffier ? (Ndlr, le bateau a coulé mais le marin a été récupéré sain et sauf par Jean Le Cam.)
Damien Seguin : Je suis très content qu’il soit sain et sauf, ça n’a pas été évident pour lui, j’étais prêt aussi à me dérouter pour lui porter assistance, mais la direction de course ne me l’a pas demandé. L’homme est sauvé et c’est parfois plus important que le bateau dans ces cas-là. Et surtout bravo à Jean !
Outre-mer la 1ère : Parles-tu un peu avec ton team et tes proches ou es-tu devenu un vrai solitaire après bientôt 24 jours de course ?
Damien Seguin : Je les ai souvent en contact, surtout Jean Charles Monnet (le directeur performance du team). Ils sont à fond derrière moi, ils ont confiance en moi et dans le bateau. Il faut prendre ce qui est à prendre et profiter car ce sera peut-être beaucoup moins drôle les prochains jours. Avec JC on parle du fonctionnement et on fait des checks réguliers, des choses simples mais efficaces. On discute aussi de tout et de rien et ça fait du bien. Yoann Richomme m’encourage beaucoup aussi, Guillaume Trotte (le boat captain) est un peu plus en vacances. On parle aussi de projets pour la suite et du Trophée Jules Verne.
Sur le bateau de Thomas Coville, Sodebo, j’ai des potes à bord : François Morvan et Matthieu Vandamme, qui étaient avec moi dans le pôle France Tornado à l’ENV en 1999. C’était avec l’extrême team du Morbihan, on a de super souvenirs ensemble, j’ai même gagné le tour de France avec François en 2017. Quand ils vont passer ils vont aller vite, très vite…et ce serait sympa si je pouvais discuter à la VHF avec eux. On verra mais je leur souhaite bonne chance dans ce Trophée Jules Verne, car il faut aussi de la réussite.
Outre-mer la 1ère : Ton papa, que nous avons joint en Guadeloupe, nous a dit de toi que tu étais un bougre ébouriffant …
Damien Seguin : (Rires)… Papa me suit tout le temps, quotidiennement, les résultats, les pointages, ça ne m’étonne pas, il a toujours fait ça. Et là ça va durer trois mois et c’est cool d’avoir des supporters comme lui. Entre ses sorties en vélo et me suivre, il est à fond. Et puis hier j’ai souhaité son anniversaire à ma Maman car j’aime être le premier à le faire et là je lui ai envoyé une photo. On a parlé de ma vie à bord, je l’ai eu au téléphone.
Je communique aussi avec les enfants on essaie de se faire une fois par semaine une visio-conférence, comme ça ils peuvent me voir, je parle plus avec Tifenn bien sûr mais je garde un bon lien avec la terre. C’est vrai que d’avoir moins de boulot à bord du bateau ça me permet d’échanger avec beaucoup plus de monde.
Outre-mer la 1ère : Y a-t-il des passagers clandestins à bord ? Tu ne seras pas tout seul dans les mers du sud...
Damien Seguin : Buck et Peggy sont avec moi. Le cochon c’est une fille, elle s’appelle Peggy Gonzalès, le cochon le plus rapide de l’Ouest. Ça me suit ces histoires de cochon depuis la Guadeloupe*. Un jour mon père avait trouvé ce surnom-là pour Thibaut Vauchel-Camus et moi lors d’un retour de régate que nous avions gagné. Il avait alors déclaré, "ça c’est des bons cochons", en référence à un film animalier de l’époque, Babe le cochon devenu berger, qui faisait du bon travail.
L’autre, c’est une belette que les enfants m’ont offerte. Il s’appelle Buck, c’est un personnage de l’Âge de glace qui vit dans le monde d’en-dessous avec les dinosaures. C’est un petit animal justicier qui fait le bien et qui combat les méchants. Ça correspond à mon côté justicier qui lutte contre l’injustice envers les handicapés dans la société…Buck et Peggy me tiennent compagnie, je les regarde car elles sont toujours en face de moi dès que je descends dans le cockpit, et ça me fait marrer de les voir là.
*Cf Damien Seguin le défi d’une vie, éditions Glénat.
Sinon j’ai embarqué pas mal de podcasts, j’écoute des émissions de France Inter, des trucs scientifiques, humoristiques aussi comme les Grosses Têtes. Ça fait du bien d’avoir des gens qui parlent à bord.
Et puis je lis aussi, j’ai démarré Victoire au Mans, raconté par un journaliste, Bernard Clavel, qui a suivi en 1968 l’équipe de l’Alpine Renault 47, c’est bien raconté. On voit la ferveur et l’exaltation de cette course et c’est chargé d’émotion. Un peu comme le Vendée d’ailleurs.
Outre-mer la 1ère : Les conditions changent, le tee-shirt c’est terminé, place au bonnet ?
Damien Seguin : Ah oui, c’est terrible, on dirait le sud, Jean le Cam m’avait prévenu, c’est assez brutal. Il y a trois jours les températures ont chuté à l’approche de la dépression, il ne fait pas encore super froid, juste au-dessus des dix degrés mais tout est gris et humide.
Je vois un peu de luminosité mais je ne vois pas le soleil. Alors à bord j’ai des lunettes de luminothérapie. Je ne les ai pas sorties car je n’en ressens pas encore le besoin, mais si j’ai un coup de blues dû au manque de soleil je le ferai. Mais je ne me laisse pas abattre, ce soir c’est crumble de saumon aux poireaux, je vais me régaler à défaut d’avoir du soleil.
Outre-mer la 1ère : Revenons à la course, qu’est-ce qui va se passer dans les jours à venir ?
Damien Seguin : On est en ligne droite pour passer sous l’Afrique du Sud, on se rapproche de la zone des glaces, c’est sûr. Je fais de l’est / sud-est, comme Louis Burton même si lui est plus sud, on est tous à peu près sur la même route, sur le même bord. On va quitter une dépression pour retrouver des conditions plus "calmes" pour naviguer, mais ce sera temporaire, on a du mal à accélerer dans cette mer très formée.
Le groupe de devant va redescendre sur moi, je ne sais pas si je vais pouvoir rester au contact car ce sont des foilers même s’il y a encore Jean avec eux, mais je me rapprocherai d’eux c’est sûr. Il y a une nouvelle dépression qui arrive par derrière et je l’aurais peut-être avant eux, en tout cas c’est super bien d’être dans le top 10.
Outre-mer la 1ère : Le dernier bateau croisé, le dernier moment de vie autour de toi ?
Damien Seguin : C’est Gian Carlo Pedote, il y a 48 heures, je l’ai vu aux jumelles et on s’est appelé par la VHF, ça devient effarant de ne plus croiser personne. Le truc bien est que j’ai vu des albatros, un beau moment. On s’attendait tous à les trouver à ces latitudes, ils viennent planer autour de mon Groupe Apicil. Ce sont des oiseaux majestueux, la façon dont ils se déplacent, c’est très joli. Je voulais voir ça, je le vois et je le vis, c‘est beau, que veux-tu que je te dise de plus… Mais ils ne s’approchent pas trop du bateau, ils ne se sont pas encore posés sur le pont.
Outre-mer la 1ère : Es-tu un homme heureux en mer ?
Damien Seguin : Oui c’est vrai, je ne suis pas mécontent d’être là et de rentrer dans le mois de décembre, les fêtes approchent, je sais que j’ai des cadeaux à bord mais on verra ca plus tard. Ce qui se passe à terre ça ne me touche plus trop en fait, même si je garde un lien précieux avec ma famille et mes proches. C'est mon équilibre, ma base.
Moi j’ai pris plusieurs dizaines de vagues depuis le 8 novembre et vous vous allez peut-être prendre une troisième (rires). Non sérieux, il faut que j’arrive après le 20 janvier pour avoir un restaurant ouvert, ce sera donc plutôt fin janvier si tout va bien, le parcours et les conditions météo font qu’on n’est pas très rapides en ce moment.
Écoutez la vacation radio de Damien Seguin le 28 novembre à bord de Groupe APICIL. Il parle des conditions de mer mais également de la blessure qu'il s'est effectuée avec un couteau, sans gravité heureusement, il s'est recousu lui-même le bras :
Damien Seguin : Je m’en souviendrai c’est clair. C’est la première fois que je passe le plus de temps en solo sur un bateau de course, 18 jours. La dernière fois remonte à ma première Route du Rhum en 2010. C’est la première fois aussi que je passe le point le plus au sud, le dernier était à Itajai au sud du Brésil lors d’une transat Jacques Vabre avec Yoann Richomme. Et avant-hier j’ai battu le record parcouru avec mon bateau 476 milles nautiques en 24 h, à 19,70 nœuds de moyenne et c’est exceptionnel pour un bateau à dérives.
Outre-mer la 1ère : Est-ce que ça te surprend d’être là, en virtuelle 6ème position juste au passage du cap de Bonne-Esperance ?
Damien Seguin : C’est sûr que si on m’avait dit cela j’aurais signé tout de suite. Après voilà je suis content de mon début de course avec des bons choix tactiques et stratégiques. Je suis surpris d’être là mais en même temps ça ne m’étonne pas car je connais bien mon bateau. Ceci dit ma 6ème place de ce matin est toute relative, il faudra tenir compte du temps qui va être redonné aux quatre bateaux qui ont participé au sauvetage de Kevin.
Je suis dans les dix premiers et ça c’est génial.
Outre-mer la 1ère : Un petit mot sur la mésaventure qui est arrivée à Kevin Escoffier ? (Ndlr, le bateau a coulé mais le marin a été récupéré sain et sauf par Jean Le Cam.)
Damien Seguin : Je suis très content qu’il soit sain et sauf, ça n’a pas été évident pour lui, j’étais prêt aussi à me dérouter pour lui porter assistance, mais la direction de course ne me l’a pas demandé. L’homme est sauvé et c’est parfois plus important que le bateau dans ces cas-là. Et surtout bravo à Jean !
Outre-mer la 1ère : Parles-tu un peu avec ton team et tes proches ou es-tu devenu un vrai solitaire après bientôt 24 jours de course ?
Damien Seguin : Je les ai souvent en contact, surtout Jean Charles Monnet (le directeur performance du team). Ils sont à fond derrière moi, ils ont confiance en moi et dans le bateau. Il faut prendre ce qui est à prendre et profiter car ce sera peut-être beaucoup moins drôle les prochains jours. Avec JC on parle du fonctionnement et on fait des checks réguliers, des choses simples mais efficaces. On discute aussi de tout et de rien et ça fait du bien. Yoann Richomme m’encourage beaucoup aussi, Guillaume Trotte (le boat captain) est un peu plus en vacances. On parle aussi de projets pour la suite et du Trophée Jules Verne.
Sur le bateau de Thomas Coville, Sodebo, j’ai des potes à bord : François Morvan et Matthieu Vandamme, qui étaient avec moi dans le pôle France Tornado à l’ENV en 1999. C’était avec l’extrême team du Morbihan, on a de super souvenirs ensemble, j’ai même gagné le tour de France avec François en 2017. Quand ils vont passer ils vont aller vite, très vite…et ce serait sympa si je pouvais discuter à la VHF avec eux. On verra mais je leur souhaite bonne chance dans ce Trophée Jules Verne, car il faut aussi de la réussite.
Outre-mer la 1ère : Ton papa, que nous avons joint en Guadeloupe, nous a dit de toi que tu étais un bougre ébouriffant …
Damien Seguin : (Rires)… Papa me suit tout le temps, quotidiennement, les résultats, les pointages, ça ne m’étonne pas, il a toujours fait ça. Et là ça va durer trois mois et c’est cool d’avoir des supporters comme lui. Entre ses sorties en vélo et me suivre, il est à fond. Et puis hier j’ai souhaité son anniversaire à ma Maman car j’aime être le premier à le faire et là je lui ai envoyé une photo. On a parlé de ma vie à bord, je l’ai eu au téléphone.
Je communique aussi avec les enfants on essaie de se faire une fois par semaine une visio-conférence, comme ça ils peuvent me voir, je parle plus avec Tifenn bien sûr mais je garde un bon lien avec la terre. C’est vrai que d’avoir moins de boulot à bord du bateau ça me permet d’échanger avec beaucoup plus de monde.
Outre-mer la 1ère : Y a-t-il des passagers clandestins à bord ? Tu ne seras pas tout seul dans les mers du sud...
Damien Seguin : Buck et Peggy sont avec moi. Le cochon c’est une fille, elle s’appelle Peggy Gonzalès, le cochon le plus rapide de l’Ouest. Ça me suit ces histoires de cochon depuis la Guadeloupe*. Un jour mon père avait trouvé ce surnom-là pour Thibaut Vauchel-Camus et moi lors d’un retour de régate que nous avions gagné. Il avait alors déclaré, "ça c’est des bons cochons", en référence à un film animalier de l’époque, Babe le cochon devenu berger, qui faisait du bon travail.
L’autre, c’est une belette que les enfants m’ont offerte. Il s’appelle Buck, c’est un personnage de l’Âge de glace qui vit dans le monde d’en-dessous avec les dinosaures. C’est un petit animal justicier qui fait le bien et qui combat les méchants. Ça correspond à mon côté justicier qui lutte contre l’injustice envers les handicapés dans la société…Buck et Peggy me tiennent compagnie, je les regarde car elles sont toujours en face de moi dès que je descends dans le cockpit, et ça me fait marrer de les voir là.
*Cf Damien Seguin le défi d’une vie, éditions Glénat.
Sinon j’ai embarqué pas mal de podcasts, j’écoute des émissions de France Inter, des trucs scientifiques, humoristiques aussi comme les Grosses Têtes. Ça fait du bien d’avoir des gens qui parlent à bord.
Et puis je lis aussi, j’ai démarré Victoire au Mans, raconté par un journaliste, Bernard Clavel, qui a suivi en 1968 l’équipe de l’Alpine Renault 47, c’est bien raconté. On voit la ferveur et l’exaltation de cette course et c’est chargé d’émotion. Un peu comme le Vendée d’ailleurs.
Outre-mer la 1ère : Les conditions changent, le tee-shirt c’est terminé, place au bonnet ?
Damien Seguin : Ah oui, c’est terrible, on dirait le sud, Jean le Cam m’avait prévenu, c’est assez brutal. Il y a trois jours les températures ont chuté à l’approche de la dépression, il ne fait pas encore super froid, juste au-dessus des dix degrés mais tout est gris et humide.
Il n y a pas de sensation de chaud. A bord le bruit du bateau est difficile à supporter. Ça fait aussi deux jours que je n’ai pas vu le soleil. Il faut vraiment venir naviguer ici pour voir à quoi ça ressemble.
Je vois un peu de luminosité mais je ne vois pas le soleil. Alors à bord j’ai des lunettes de luminothérapie. Je ne les ai pas sorties car je n’en ressens pas encore le besoin, mais si j’ai un coup de blues dû au manque de soleil je le ferai. Mais je ne me laisse pas abattre, ce soir c’est crumble de saumon aux poireaux, je vais me régaler à défaut d’avoir du soleil.
Outre-mer la 1ère : Revenons à la course, qu’est-ce qui va se passer dans les jours à venir ?
Damien Seguin : On est en ligne droite pour passer sous l’Afrique du Sud, on se rapproche de la zone des glaces, c’est sûr. Je fais de l’est / sud-est, comme Louis Burton même si lui est plus sud, on est tous à peu près sur la même route, sur le même bord. On va quitter une dépression pour retrouver des conditions plus "calmes" pour naviguer, mais ce sera temporaire, on a du mal à accélerer dans cette mer très formée.
Le groupe de devant va redescendre sur moi, je ne sais pas si je vais pouvoir rester au contact car ce sont des foilers même s’il y a encore Jean avec eux, mais je me rapprocherai d’eux c’est sûr. Il y a une nouvelle dépression qui arrive par derrière et je l’aurais peut-être avant eux, en tout cas c’est super bien d’être dans le top 10.
Outre-mer la 1ère : Le dernier bateau croisé, le dernier moment de vie autour de toi ?
Damien Seguin : C’est Gian Carlo Pedote, il y a 48 heures, je l’ai vu aux jumelles et on s’est appelé par la VHF, ça devient effarant de ne plus croiser personne. Le truc bien est que j’ai vu des albatros, un beau moment. On s’attendait tous à les trouver à ces latitudes, ils viennent planer autour de mon Groupe Apicil. Ce sont des oiseaux majestueux, la façon dont ils se déplacent, c’est très joli. Je voulais voir ça, je le vois et je le vis, c‘est beau, que veux-tu que je te dise de plus… Mais ils ne s’approchent pas trop du bateau, ils ne se sont pas encore posés sur le pont.
Outre-mer la 1ère : Es-tu un homme heureux en mer ?
Damien Seguin : Oui c’est vrai, je ne suis pas mécontent d’être là et de rentrer dans le mois de décembre, les fêtes approchent, je sais que j’ai des cadeaux à bord mais on verra ca plus tard. Ce qui se passe à terre ça ne me touche plus trop en fait, même si je garde un lien précieux avec ma famille et mes proches. C'est mon équilibre, ma base.
Moi j’ai pris plusieurs dizaines de vagues depuis le 8 novembre et vous vous allez peut-être prendre une troisième (rires). Non sérieux, il faut que j’arrive après le 20 janvier pour avoir un restaurant ouvert, ce sera donc plutôt fin janvier si tout va bien, le parcours et les conditions météo font qu’on n’est pas très rapides en ce moment.
Écoutez la vacation radio de Damien Seguin le 28 novembre à bord de Groupe APICIL. Il parle des conditions de mer mais également de la blessure qu'il s'est effectuée avec un couteau, sans gravité heureusement, il s'est recousu lui-même le bras :
Vacation radio de Damien Seguin