La décision de délocaliser totalement ou partiellement le CHU de la Guadeloupe, en partie détruit par un incendie en novembre, ne sera prise qu'à l'issue d'une étude de faisabilité prévue pour durer un mois. C'est ce qui ressort d'une réunion entre l'ARS et les instances représentatives du CHU.
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L'Agence régionale de Santé (ARS) avait annoncé fin mars le principe de cette délocalisation en deux phases. Valérie Denux, sa directrice générale, a confirmé la première phase du plan, consistant à vider la tour nord et créer un pôle mère-enfant à la Polyclinique de la Guadeloupe.
Ces bâtiments modulaires préfigureraient le centre hospitalier définitif qui serait construit au même endroit, a précisé la responsable de l'ARS. Le gouvernement a autorisé l'ARS à engager les crédits d'une étude de faisabilité prévue pour durer au moins un mois, étude avant laquelle aucune décision ne sera prise.
Freddy Manioc, aide soignant au CHU de Pointe-à-Pitre, secrétaire du syndicat CGTG, a déploré ce nouveau délai, mais salué "l'idée des (bâtiments) modulaires dont la CGT a fait la proposition".
Une délocalisation partielle prendrait près de deux ans elle aussi, et "la décontamination, le nettoyage et la réhabilitation" auraient lieu en site semi-occupé.
Deux possibilités
"Il reste en jeu deux possibilités" pour la seconde phase, a indiqué Mme Denux: une "délocalisation partielle et nettoyage par zone", ou une "délocalisation totale mais pensée, organisée, réfléchie, avec un investissement important" dans des bâtiments provisoires. Ceux-ci seraient construits sur le site de Palais Royal, aux Abymes, et ainsi accolés au nouveau centre gérontologique, déjà utilisé en partie pour des patients du CHU.Ces bâtiments modulaires préfigureraient le centre hospitalier définitif qui serait construit au même endroit, a précisé la responsable de l'ARS. Le gouvernement a autorisé l'ARS à engager les crédits d'une étude de faisabilité prévue pour durer au moins un mois, étude avant laquelle aucune décision ne sera prise.
Freddy Manioc, aide soignant au CHU de Pointe-à-Pitre, secrétaire du syndicat CGTG, a déploré ce nouveau délai, mais salué "l'idée des (bâtiments) modulaires dont la CGT a fait la proposition".
Une phase de transition
Ces transferts prendraient "18 mois", avec une phase de transition durant laquelle il faudrait tout de même nettoyer et décontaminer une grande partie de la surface du CHU, sans le réhabiliter, en confinant la zone impactée par l'incendie, afin "d'assurer la meilleure qualité de l'air possible", selon Mme Denux.Une délocalisation partielle prendrait près de deux ans elle aussi, et "la décontamination, le nettoyage et la réhabilitation" auraient lieu en site semi-occupé.