Laura Flessel, l'ancienne championne olympique d'escrime a annoncé son départ du gouvernement avant le remaniement prévu aujourd'hui à la suite de la démission de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique. La ministre des Sports a rendu publique sa décision par un communiqué.
La rentrée est particulièrement rude pour le gouvernement d'Edouard Philippe. Après la démission surprise de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique (sur France Inter le 28 août 2018), Laura Flessel a annoncé par communiqué (ci-dessous) son départ du gouvernement. La ministre des Sport d'origine guadeloupéenne était pourtant l'un des membres les plus populaires de ce gouvernement.
La championne olympique d'escrime affirme dans ce communiqué qu'elle s'est entretenue hier soir avec le Premier ministre qu'elle tient à "remercier chaleureusement, de même que le président de la République". La ministre des Sports n'explique pas réellement les raisons de son départ surprise.
Laura Flessel indique toutefois dans son communiqué que "c’est pour retrouver des engagements passés, justement tournés vers l’humain, la solidarité et la coopération internationale" qu'elle prend aujourd'hui la décision de poursuivre son action "par d’autres voies".
A la rentrée 2017, le ministère des Sports avait annoncé un budget en baisse de 7%, à 481 millions d'euros, avant une rallonge de 27 millions d'euros votée au Parlement.
Six jours auparavant, Denis Masseglia, avait parlé de "hold-up" de l'Etat sur les moyens du sport obligeant la ministre des Sports à réagir jeudi dernier. Laura Flessel avait alors appelé le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) à rester dans "le dialogue", jugeant "inacceptables" certains propos de son président
D'ici 2024, l'Etat doit aussi investir 1 milliard d'euros dans les infrastructures des Jeux olympiques.
— Laura Flessel (@FlesselLaura) 4 septembre 2018
Remerciements sans explication
La championne olympique d'escrime affirme dans ce communiqué qu'elle s'est entretenue hier soir avec le Premier ministre qu'elle tient à "remercier chaleureusement, de même que le président de la République". La ministre des Sports n'explique pas réellement les raisons de son départ surprise.Laura Flessel indique toutefois dans son communiqué que "c’est pour retrouver des engagements passés, justement tournés vers l’humain, la solidarité et la coopération internationale" qu'elle prend aujourd'hui la décision de poursuivre son action "par d’autres voies".
Questions budgétaires
Selon l'entourage de Laura Flessel, l'ancienne championne olympique souhaite retrouver "sa liberté et agir différemment" et sa démission ne présente "aucun lien avec les questions budgétaires". Le départ de l'ex-spécialiste de l'épée de 46 ans, intervient au moment où le mouvement sportif s'inquiète pour ses moyens, un an après l'attribution des JO-2024 à Paris.A la rentrée 2017, le ministère des Sports avait annoncé un budget en baisse de 7%, à 481 millions d'euros, avant une rallonge de 27 millions d'euros votée au Parlement.
Le comité national olympique
En ouverture de la conférence de presse du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), son président Denis Masseglia a tenu à rendre hommage à la ministre des Sport ce mardi matin. "Si on en est aujourd'hui à une évolution du mouvement sportif français comme jamais depuis les années 1960, c'est aussi grâce à Laura Flessel", a-t-il déclaré.Denis Masseglia ouvre la conférence de presse du CNOSF consacrée au #Financement en remerciant @FlesselLaura et en saluant son action : "Si on en est aujourd'hui à une évolution du mouvement sportif français comme jamais depuis les années 1960, c'est aussi grâce à Laura Flessel". pic.twitter.com/PFuwh6wF7F
— France Olympique (@FranceOlympique) 4 septembre 2018
Six jours auparavant, Denis Masseglia, avait parlé de "hold-up" de l'Etat sur les moyens du sport obligeant la ministre des Sports à réagir jeudi dernier. Laura Flessel avait alors appelé le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) à rester dans "le dialogue", jugeant "inacceptables" certains propos de son président
D'ici 2024, l'Etat doit aussi investir 1 milliard d'euros dans les infrastructures des Jeux olympiques.