La société française de biotechnologie Abivax a affirmé jeudi 23 février avoir découvert de "nouvelles molécules antivirales" qui agiraient contre le virus de la dengue in vitro, et dont certaines pourraient faire l'objet d'un développement au titre de "candidat-médicament".
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La société explique dans un communiqué avoir identifié parmi sa chimiothèque "plusieurs molécules actives" contre le sérotype 2 de la dengue, et commence à analyser cette piste pour vérifier leur capacité à inhiber la réplication d'autres sérotypes du virus.
L'objectif d'Abivax est de développer "une seule molécule active" contre les quatre sérotypes de la dengue.
Transmise par un moustique, la dengue est une maladie infectieuse aigüe, qui provoque forte fièvre, maux de têtes et douleurs articulaires. Elle est mortelle si elle prend une forme hémorragique.
D'autres groupes pharmaceutiques, comme l'américain Merck and Co ou le britannique GSK, cherchent aussi à mettre au point un tel vaccin.
L'objectif d'Abivax est de développer "une seule molécule active" contre les quatre sérotypes de la dengue.
Transmise par un moustique, la dengue est une maladie infectieuse aigüe, qui provoque forte fièvre, maux de têtes et douleurs articulaires. Elle est mortelle si elle prend une forme hémorragique.
Epidémie en cours en Nouvelle-Calédonie
Une épidémie de dengue sévit actuellement en Nouvelle-Calédonie, avec plus de 600 cas recensés depuis janvier, dont deux mortels. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, près de 400 millions de personnes sont infectées par la dengue chaque année dans le monde.Un premier vaccin déjà commercialisé
Sanofi a lancé depuis fin 2015 la commercialisation du premier vaccin mondial contre la dengue, le Dengvaxia, qui a déjà été utilisé au Mexique, dans certaines zones au Brésil et aux Philippines notamment.D'autres groupes pharmaceutiques, comme l'américain Merck and Co ou le britannique GSK, cherchent aussi à mettre au point un tel vaccin.