La députée UDI et maire de Nouméa Sonia Lagarde a eu des mots très durs à l'encontre de François Fillon, l'accusant de mener le camp de la droite à la défaite et l'enjoignant à porter "la responsabilité de son obstination".
Les Républicains sont tous derrière le candidat François Fillon. Malgré les soupçons autour d'emplois fictifs présumés de son épouse et de ses enfants, malgré les défections à la chaîne parmi ses soutiens et ses petites mains, l'unité est de façade. C'est en tout cas ce qui est ressorti à l'issue du comité politique des Républicains qui a renouvelé ce lundi sa confiance au vainqueur de la primaire.
La droite veut se montrer soudée, mais a néanmoins perdu les centristes de l'UDI, qui ont, a plusieurs reprises, appelé François Fillon à renoncer. Exit la belle alliance de la droite et du centre, même si du côté des Républicains, on ne désespère pas de renouer des liens.
Certains membres du parti risquent d'être difficiles à convaincre, à l'instar de la députée UDI de Nouvelle Calédonie et maire de Nouméa Sonia Lagarde, pour qui, la défaite de la droite est déjà annoncée.
"Je pense que cette élection est perdue pour la droite. La justice décidera ce qu'il faut faire du candidat Fillon, cela ne m'appartient pas. Mais je pense que si Alain Juppé avait dit oui, les choses se seraient passées de manière différente. Il était encore temps de le faire", a-t-elle déploré au micro de Radio Outremer 1ere.
"Je crois que l'examen de conscience de Monsieur Fillon n'est pas terminé. Il va bien falloir qu'il porte la responsabilité de son obstination", a-t-elle poursuivi.
L'amertume de Sonia Lagarde est partagée au sein de son camp, qui misait gros sur une candidature d'Alain Juppé pour sortir de la crise. Le bureau exécutif de l'UDI doit se réunir mardi 7 mars au soir pour définir la stratégie à adopter en vue des élections présidentielle, et législatives.
La droite veut se montrer soudée, mais a néanmoins perdu les centristes de l'UDI, qui ont, a plusieurs reprises, appelé François Fillon à renoncer. Exit la belle alliance de la droite et du centre, même si du côté des Républicains, on ne désespère pas de renouer des liens.
"La justice décidera ce qu'il faut faire du candidat Fillon, cela ne m'appartient pas"
Certains membres du parti risquent d'être difficiles à convaincre, à l'instar de la députée UDI de Nouvelle Calédonie et maire de Nouméa Sonia Lagarde, pour qui, la défaite de la droite est déjà annoncée.
"Je pense que cette élection est perdue pour la droite. La justice décidera ce qu'il faut faire du candidat Fillon, cela ne m'appartient pas. Mais je pense que si Alain Juppé avait dit oui, les choses se seraient passées de manière différente. Il était encore temps de le faire", a-t-elle déploré au micro de Radio Outremer 1ere.
Il va devoir porter la responsabilité de son obstination
La députée est également revenue sur le discours du candidat dimanche 5 mars au Trocadéro, à Paris, à l'occasion duquel il avait déclaré avoir "fait son examen de conscience"."Je crois que l'examen de conscience de Monsieur Fillon n'est pas terminé. Il va bien falloir qu'il porte la responsabilité de son obstination", a-t-elle poursuivi.
L'amertume de Sonia Lagarde est partagée au sein de son camp, qui misait gros sur une candidature d'Alain Juppé pour sortir de la crise. Le bureau exécutif de l'UDI doit se réunir mardi 7 mars au soir pour définir la stratégie à adopter en vue des élections présidentielle, et législatives.