Dans un courrier adressé, lundi 22 janvier, au Premier ministre Edouard Philippe, les sept députés de La Réunion demandent "un traitement rapide des indemnisations", après la tempête tropicale Berguitta, "l'une des catastrophes climatique majeures" que vient de subir l'île.
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Les sept députés de La Réunion ont adressé lundi un courrier au Premier ministre Edouard Philippe pour demander "un traitement rapide des indemnisations", après la tempête tropicale Berguitta, "l'une des catastrophes climatique majeures" que vient de subir l'île.
qui ont généré des ravinements profonds dans les espaces et chemins agricoles", écrivent les sept élus, toutes tendances politiques confondues, dans cette lettre à l'initiative du député LR David Lorion.
"Certains éleveurs ont perdu tout ou partie de leurs bêtes ou volailles", les petits pêcheurs ont enregistré "une très forte baisse de leur activité" depuis le début de la saison cyclonique et "nombre d'acteurs, notamment du tourisme, font face à une multiplication des annulations de réservations", ajoutent les députés.
Soulignant que "la chambre d'agriculture, les collectivités et les services de l'Etat sont à pied d'oeuvre" pour "faire remonter les demandes notamment liées aux dossiers de -Cat nat-" (catastrophe naturelle, ndlr)", les élus demandent au Premier ministre "une prise en compte favorable de ces demandes" et "un traitement rapide des indemnisations".
Un courrier similaire a été envoyé au ministre de l'Agriculture et à la ministre des Outre-mer. Berguitta est passé jeudi au plus près de l'île, à 50 kilomètres à l'est-sud-est, occasionnant pluies diluviennes, cours d'eau en crue, routes submergées et évacuations d'habitations. La préfecture n'a pas déclenché l'alerte rouge, conditionnée à une vitesse de vents, ce qui a provoqué un début de polémique sur place.
Inondations, coulées de boue
Marquée par des "précipitations très intenses dans le sud, l'est et le sud-ouest de La Réunion", Berguitta a entrainé jeudi dernier "des inondations pluviales généralisées, des coulées de boue sur les pentes et les remparts et des débordements torrentielsqui ont généré des ravinements profonds dans les espaces et chemins agricoles", écrivent les sept élus, toutes tendances politiques confondues, dans cette lettre à l'initiative du député LR David Lorion.
Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs impactés
Au-delà des dégâts matériels à déplorer comme "des toitures effondrées, des lignes électriques arrachées, des routes abîmées ou détruites", les agriculteurs "ont le plus souffert" de la tempête car "les cumuls de pluie (...) ont noyé ou arraché les productions maraîchère, fruitière et cannière, rendant impossible toute commercialisation et toute reprise rapide de l'activité", disent-ils."Certains éleveurs ont perdu tout ou partie de leurs bêtes ou volailles", les petits pêcheurs ont enregistré "une très forte baisse de leur activité" depuis le début de la saison cyclonique et "nombre d'acteurs, notamment du tourisme, font face à une multiplication des annulations de réservations", ajoutent les députés.
Soulignant que "la chambre d'agriculture, les collectivités et les services de l'Etat sont à pied d'oeuvre" pour "faire remonter les demandes notamment liées aux dossiers de -Cat nat-" (catastrophe naturelle, ndlr)", les élus demandent au Premier ministre "une prise en compte favorable de ces demandes" et "un traitement rapide des indemnisations".
Un courrier similaire a été envoyé au ministre de l'Agriculture et à la ministre des Outre-mer. Berguitta est passé jeudi au plus près de l'île, à 50 kilomètres à l'est-sud-est, occasionnant pluies diluviennes, cours d'eau en crue, routes submergées et évacuations d'habitations. La préfecture n'a pas déclenché l'alerte rouge, conditionnée à une vitesse de vents, ce qui a provoqué un début de polémique sur place.