Bleu marine, Jaune moutarde, ou encore rose fuchsia, ce sont des pièces aux couleurs chatoyantes que propose Soraya Aribo. L’année dernière, la Martiniquaise décide de fonder sa propre marque de maillot de bain, Seanesse. Ses modèles sont exotiques et plongent directement sa clientèle dans les caraïbes, là où elle a grandi : "le but c’est vraiment de pouvoir s’inspirer de la Martinique et de la culture caribéenne", affirme Soraya.
L’entrepreneuse crée elle-même les designs de ses maillots de bain et s’inspire principalement de la nature, de ses couleurs et de ses textures. Pour nourrir sa créativité, elle repart au moins une fois par an en Martinique, où elle aime se ressourcer : "il est essentiel pour moi d’être en lien avec mon île".
Mettre en avant la diversité
Une pièce ou deux pièces, il y en a pour toutes les tailles et pour tous les goûts. Avec sa marque, la jeune martiniquaise souhaite mettre en avant toutes les morphologies et sublimer la beauté de chaque femme : "avant de proposer un maillot de bain, je suis plutôt allée questionner les femmes sur ce qu’elles attendaient de leurs bikinis", explique Soraya. Après avoir interrogé 700 femmes, elle a donc décidé de créer des pièces plus proches des femmes actuelles : "en moyenne, les femmes font du 42, sauf que les représentations qu’on peut voir aujourd’hui sur les panneaux publicitaires ne reflètent pas cette réalité. On est plutôt sur des modèles qui font du 34 ou du 36".
Pour Soraya, il est donc important de produire des maillots de bain dans lesquels chacune pourra se sentir à l’aise.
Une fabrication écoresponsable
En grandissant près de l’océan, la Martiniquaise est devenue très sensible à la cause environnementale. Pour elle, la préservation des fonds marins et de la biodiversité est primordiale. Ses maillots de bain sont ainsi faits à partir de filets de pêche récupérés en mer.
J'ai constaté qu’il est possible de les recycler pour en faire une nouvelle fibre, qui justement permettra de tisser le produit
Soraya Aribo, fondatrice de Seanesse
Un engagement pour la nature qui l’a conduite à se rapprocher d’une association martiniquaise qui lutte pour la préservation du patrimoine caribéen. À chaque vente qu’elle fera, Soraya reversera donc 1 euro à Solda lan mè - Caribbean Sea Soldier.