Deux journalistes comoriens ont été arrêtés et présentés à un juge. Ils travaillent pour une radio vivement opposée au président actuel des Comores. La rédaction dénonce cette arrestation.
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Deux journalistes d'une radio très critique à l'endroit du président comorien Azali Assoumani ont été arrêtés et incarcérés après avoir été présentés à un juge, a-t-on appris mercredi auprès de leur entourage. Depuis plusieurs mois, de nombreux opposants au régime du président Azali Assoumani ont été arrêtés.
Abdallah Abdou Hassani, dit Abdallah Agwa, et Mchangama Oubeid Athoumane travaillent pour la station "Facebook FM". Le motif de leur détention n'a pas été rendu public.
"Je ne l'ai pas vu depuis samedi, j'ignore le motif de son arrestation, je suppose que c'est pour ses propos sur la radio puisque le juge lui a récité toutes ses déclarations depuis qu'il parle à la radio", a déclaré au téléphone à l'AFP l'épouse d'Abdallah Agwa, Hafoussoi Athoumani.
Un ancien vice-président du pays, Nourdine Bourhane, a par ailleurs été placé sous contrôle judiciaire mardi, selon une source familiale contactée par l'AFP. Selon ce proche, il lui est interdit de quitter le territoire national, de prendre part à une quelconque activité politique et de faire des déclarations publiques. Nourdine Bourhane était l'un des trois vice-présidents de l'ex-président Ahmed Abdallah Sambi (2006-2011), incarcéré pour corruption et détournements de fonds publics.
La semaine dernière, les principaux rivaux du président Azali dans la course à la présidentielle ont eux été écartés par la Cour suprême. L'opposition a dénoncé un "hold-up" électoral. Conformément à la Constitution, le président Azali a annoncé mercredi qu'il allait "prendre un congé" pour faire campagne. "Quand on prend un congé c'est pour revenir et je reviendrai", a lancé le grandissime favori du scrutin.
Abdallah Abdou Hassani, dit Abdallah Agwa, et Mchangama Oubeid Athoumane travaillent pour la station "Facebook FM". Le motif de leur détention n'a pas été rendu public.
"Je ne l'ai pas vu depuis samedi, j'ignore le motif de son arrestation, je suppose que c'est pour ses propos sur la radio puisque le juge lui a récité toutes ses déclarations depuis qu'il parle à la radio", a déclaré au téléphone à l'AFP l'épouse d'Abdallah Agwa, Hafoussoi Athoumani.
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Un ancien vice-président du pays, Nourdine Bourhane, a par ailleurs été placé sous contrôle judiciaire mardi, selon une source familiale contactée par l'AFP. Selon ce proche, il lui est interdit de quitter le territoire national, de prendre part à une quelconque activité politique et de faire des déclarations publiques. Nourdine Bourhane était l'un des trois vice-présidents de l'ex-président Ahmed Abdallah Sambi (2006-2011), incarcéré pour corruption et détournements de fonds publics.
La semaine dernière, les principaux rivaux du président Azali dans la course à la présidentielle ont eux été écartés par la Cour suprême. L'opposition a dénoncé un "hold-up" électoral. Conformément à la Constitution, le président Azali a annoncé mercredi qu'il allait "prendre un congé" pour faire campagne. "Quand on prend un congé c'est pour revenir et je reviendrai", a lancé le grandissime favori du scrutin.