Edith Lefel, il y a 14 ans déjà...

Le 20 Janvier 2003, Edith Lefel s'éteignait à l'âge de 39 ans, en pleine nuit, après avoir été victime d'un malaise cardiaque, à son domicile, à Dreux. Quatorze ans après, sa tombe reste l'une des plus fleuries du cimetière dui Père Lachaise à Paris. 
Emportée par un infarctus dans son sommeil le 20 janvier 2003, Edith Lefel était l'une des plus célèbres voix féminines de la musique antillaise. Elle est née en 1963 à Cayenne, en Guyane, mais elle a longtemps vécu en Martinique et à Paris.

Elle débute sa carrière comme choriste. En 1984, elle effectue une tournée dans la Caraïbe et trois ans plus tard, elle travaille avec le groupe Malavoi, qui l'invite au Zénith de Paris. Edith Lefel connait la consécration avec son premier album "La Klé" en 1988, récompensé par le prix Sacem-meilleur auteur, et en 1992 son deuxième opus, "Mèci", dont est extrait "Marie", une chanson qui aborde l'amour et l'euthanasie.
En 1996, Edith Lefel édite son troisième album, "Rendez-vous", qui lui ouvrira notamment les portes de l'Olympia. A l'époque rares étaient les chanteurs de zouk à se produire dans des salles aussi prestigieuses. 

L'artiste caribéenne la plus célèbre du Père Lachaise 

La tombe d'Edith Lefel au Père Lachaise à Paris
Quatorze ans après sa mort, la tombe de la chanteuse au Père Lachaise est l'une des plus fleuries. Inhumée en janvier 2003, la chanteuse dispose d'une stèle depuis 2011. Elle a été dévoilée sous les yeux de sa maman, Armide Pastel, venue de Cayenne qui avait alors eu ses quelques mots sa fille : "elle aimait ce qui était beau et je suis contente car elle repose enfin dans une tombe qui lui ressemble." Sur cette stèle figure le portrait de la chanteuse d'après une photographie de Michel Bokandé et une phrase du refrain de sa chanson "Mési": "C'est l'espoir qui te donne la lumière".