Avant le 16ème Comité des signataires qui se tiendra jeudi 2 novembre à Paris avec les délégations de Nouvelle-Calédonie, le Premier ministre a évoqué l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, en réponse au député Philippe Gomès. Il a évoqué le "destin commun" et "l'envie de vivre ensemble".
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En prélude au 16ème Comité des signataires de l'accord de Nouméa qui se tiendra jeudi 2 novembre à l'hôtel Matignon, à Paris, la question de l'avenir de la Nouvelle-Calédonie a été abordée mardi 31 octobre à l'Assemblée nationale lors des questions d'actualité au gouvernement. Le député calédonien Philippe Gomès a interrogé le Premier ministre Edouard Philippe, explique que "La Nouvelle-Calédonie et la France doivent sortir la tête haute" de la consultation prévue avant novembre 2018 en Nouvelle-Calédonie sur l'avenir institutionnel du caillou. L'enjeu, selon le député, est "de renouer le dialogue pour éclairer le jour d'après la consultation".
La réponse d'Edouard Philippe
"Il faut aborder cette consultation avec un esprit de fierté et de concentration", a répondu le Premier ministre qui a précisé que la consultation aura bien lieu avant novembre 2018, comme le prévoit l'Accord de Nouméa. "Je souhaite que cette consultation ne prenne pas la forme d'un affrontemen (...) Il faut que le scrutin soit sincère, transparent, surveillé". "Nous devons nous appuyer sur un corpus commun de valeurs : les valeurs océaniennes et celles de la République."La question et la réponse