Le Premier ministre, Edouard Philippe, annonce ce mercredi qu'il se rendra "pour la rentrée scolaire de la Toussaint" à Saint-Martin, dévasté par l'ouragan Irma. Il veut assurer une reprise des cours dans des conditions normales. Il a aussi fait état de la situation à Saint-Martin.
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Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé mercredi qu'il se rendrait à Saint-Martin, dévasté par l'ouragan Irma, "à la rentrée des classes de la Toussaint". Son objectif affiché est d'effectuer une reprise des cours dans des conditions normales dans l'île.
Je me rendrai sur place pour la rentrée scolaire de la Toussaint. #Antilles https://t.co/geBoZAuY1O
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 20 septembre 2017
Un accueil dès le 25 septembre
D'ici là, les "élèves scolarisés pourront d'ores et déjà être accueillis dans un certain nombre d'établissements de façon évidemment provisoire à compter du 25 septembre", a-t-il précisé dans une déclaration à l'issue d'un Comité interministériel pour la reconstruction de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Le chef du gouvernement a également fait état de la situation à Saint-Martin. "178 personnes sont en hébergement d'urgence", a-t-il déclaré, affirmant que le "BPC Tonnerre" (bâtiment de la marine) qui doit arriver dimanche à Saint-Martin, va permettre d'apporter des "solutions d'une ampleur inégalée pour cet hébergement d'urgence".
Le chef du gouvernement a également fait état de la situation à Saint-Martin. "178 personnes sont en hébergement d'urgence", a-t-il déclaré, affirmant que le "BPC Tonnerre" (bâtiment de la marine) qui doit arriver dimanche à Saint-Martin, va permettre d'apporter des "solutions d'une ampleur inégalée pour cet hébergement d'urgence".
25% des bâtiments ont des dégâts irrémédiables
Il a précisé que 95 % des bâtiments de l'île Saint-Martin ont été touchés, 25 % des habitations ont subi "des dégâts légers", "50 %" des "dégâts plus lourds mais jugés réparables "25 % des bâtiments" des dégâts jugés "irrémédiables".
Des "travaux" sont déjà "engagés là où le bâti est récupérable", a assuré le Premier ministre. Mais "l'urgence est à certains égards derrière nous", a-t-il estimé, insistant sur "le travail dans la durée, de reconstruction, de renaissance" mais prévenant que "chacun doit prendre ses responsabilités, nous ne pouvons pas envisager la reconstruction à l'identique".
Des "travaux" sont déjà "engagés là où le bâti est récupérable", a assuré le Premier ministre. Mais "l'urgence est à certains égards derrière nous", a-t-il estimé, insistant sur "le travail dans la durée, de reconstruction, de renaissance" mais prévenant que "chacun doit prendre ses responsabilités, nous ne pouvons pas envisager la reconstruction à l'identique".