Elections américaines J-7 : à Harlem, deux Guyanais soutiennent… Kamala Harris

Alizé Utteryn et son cousin Olivier Médus vivent à New York depuis onze ans. Ils ne votent pas, mais souhaitent l’élection de Joe Biden pour favoriser l’arrivée de sa vice-présidente, Kamala Harris, à la Maison Blanche.
Les deux habitent le quartier noir de Harlem, dans le nord de Manhattan. Alizé Utteryn y a ses bureaux d’où elle accompagne des projets d’entrepreneurs issus de la communauté caribéenne et africaine. Son cousin, Olivier Médus, est danseur professionnel, formé à l’école du chorégraphe afro-américain Alvin Ailey, et joue dans le spectacle Porgy and Bess, à la distribution 100% noire, au Metropolitan Opera. C’est dire s’ils se sentent concernés par la question du racisme aux Etats-Unis.

L’aggravation des tensions raciales et le discours décomplexé des suprémacistes blancs sous la présidence de Donald Trump les portent tout naturellement à soutenir le candidat démocrate.
 

​​​​​Ça ne veut pas dire que Joe Biden va changer le monde, mais ce sera une transition.
-Alizé Utteryn

 

Kamala Harris, future présidente des Etats-Unis

Car la Guyanaise ne cache pas son espoir de voir un jour la vice-présidente désignée par Joe Biden, Kamala Harris, d'origine indienne et jamaïcaine, arriver à la Maison Blanche. "Pour moi, c’est la femme black par excellence, ce serait un signal fort ", assure-t-elle. "C’est important d’avoir des personnes de couleurs qui prennent des décisions au plus haut niveau, d’avoir davantage de représentations", rajoute son cousin Olivier Médus.

Pour Olivier comme pour Alizé, l’urgence c’est de faire partir Donald Trump de la Maison Blanche. Son fait du jour, faire voter par le Sénat la nomination d’une juge ultra-conservatrice à la Cour suprême, n'est pas acceptable.
 

C’est inconcevable de pousser une nomination à une date aussi proche des élections, c’est vraiment pour montrer qu’ils ont le pouvoir.
- Olivier Médus

 

La crise sanitaire

Olivier Médus pense que Donald Trump ne sera pas réélu. Non pas en raison de ses choix politiques, mais pour sa mauvaise gestion de la crise du Covid-19, qui a fait jusqu'à présent près de 225 000 morts. "C’est le virus qui va permettre aux démocrates de gagner l’élection ".

Reportage radio de Tessa Grauman:

Elections américaines J-7