L'ex-ministre des Outre-mer et actuelle députée socialiste de la Réunion Ericka Bareigts a pris position pour Olivier Faure pour le poste de premier secrétaire du PS, estimant qu'il avait "pris en compte les outre-mer", a-t-elle indiqué mercredi lors d'une conférence de presse.
La députée, qui avait publié mardi une tribune affirmant que les outre-mer étaient "une chance" pour la refondation du parti socialiste, a dit avoir eu une écoute attentive d'Olivier Faure sur la nécessité d'une plus grande place des outre-mer au sein du parti.
Se présentant comme la "vigie" de l'application de la loi Égalité Réelle Outre-mer (EROM) votée à l'unanimité en 2017, et qu'elle a portée lorsqu'elle était ministre, Ericka Bareigts s'est aussi félicitée que "beaucoup de nouveaux députés ultramarins étaient des défenseurs pugnaces" du texte.
Elle s'est aussi inquiétée du problème de la "continuité funéraire" pour faciliter le retour sur leur territoire d'ultramarins décédés en métropole, pourtant actée dans la loi EROM.
Elle a enfin indiqué qu'elle serait "très vigilante" pour que ne soient pas repoussés les "plans de convergences" prévus, selon la loi Égalité Réelle Outre-mer, dans chacune des onze collectivités d'outre-mer habitées, pour déterminer un objectif de rattrapage avec la métropole en 10 ou 20 ans.
Les intérêts des Outre-mer
La députée s'est notamment inquiétée pour les élections européenne, où le scrutin de liste nationale fait peser le risque "de perdre trois représentants ultramarins", ce qui éloignera "encore d'un cran les territoires ultramarins de l'Europe".Se présentant comme la "vigie" de l'application de la loi Égalité Réelle Outre-mer (EROM) votée à l'unanimité en 2017, et qu'elle a portée lorsqu'elle était ministre, Ericka Bareigts s'est aussi félicitée que "beaucoup de nouveaux députés ultramarins étaient des défenseurs pugnaces" du texte.
Centre d'intérêts matériels et moraux
Elle a notamment rappelé que plusieurs députés étaient "montés au créneau", notamment pour défendre une meilleure reconnaissance, comme le prévoit la loi EROM, des Centre d'intérêts matériels et moraux (CIMM) pour faciliter les mutations des fonctionnaires ultramarins affectés dans l'Hexagone et qui veulent rentrer sur leur territoire.Elle s'est aussi inquiétée du problème de la "continuité funéraire" pour faciliter le retour sur leur territoire d'ultramarins décédés en métropole, pourtant actée dans la loi EROM.
"Continuité funéraire"
"On vit des drames humains continus", a-t-elle déploré, alors que cela "ne concerne pas des centaines de personnes par an". "Dans le budget de l'État c'est une anecdote, mais dans la vie des gens c'est essentiel", a-t-elle dit, demandant que "le décret d'application soit mis en oeuvre".Elle a enfin indiqué qu'elle serait "très vigilante" pour que ne soient pas repoussés les "plans de convergences" prévus, selon la loi Égalité Réelle Outre-mer, dans chacune des onze collectivités d'outre-mer habitées, pour déterminer un objectif de rattrapage avec la métropole en 10 ou 20 ans.