Emmanuel Macron a demandé lundi au Premier ministre Gabriel Attal, venu lui présenter sa démission, de rester "pour le moment afin d'assurer la stabilité du pays", a annoncé l'Élysée, alors que la France doit accueillir les JO à partir du 26 juillet. "Il l'a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu'il a menées", a ajouté la présidence.
Après les élections législatives, aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul : ni le Nouveau Front populaire (autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n'ont obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale (289 députés).
"Curieux concept"
Prenant acte de ce résultat, le Premier ministre sortant a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a refusée.
Un refus déjà dénoncé par certains, notamment par Éric Coquerel, député LFI de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis, qui évoque sur X un "curieux concept démocratique" qui reviendrait à "faire comme si l'élection n'avait pas donné un verdict".