"Je suis favorable à ce que la #Corse soit mentionnée dans la Constitution" française, annonce Emmanuel Macron lors de son discours à Bastia pic.twitter.com/YMGRpvXjjj
— franceinfo (@franceinfo) 7 février 2018
Les Outre-mer
Si la Corse était mentionnée dans la constitution, ce ne serait pas une première, les Outre-mer le sont déjà, dans l'article 72-3 qui dit exactement ceci :La République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d'outre-mer, dans un idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité.
La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles Wallis et Futuna et la Polynésie française sont régis par l'article 73 pour les départements et les régions d'outre-mer, et pour les collectivités territoriales créées en application du dernier alinéa de l'article 73, et par l'article 74 pour les autres collectivités.
Le statut de la Nouvelle-Calédonie est régi par le titre XIII.
La loi détermine le régime législatif et l'organisation particulière des Terres australes et antarctiques françaises et de Clipperton.
- Article 72-3 de la Constitution
Manuel Valls défavorable à l'inscription de la Corse dans la constitution
Manuel Valls s'est dit jeudi défavorable à l'inscription de la Corse dans la Constitution. "Je ne voterai pas cette partie-là", a prévenu M. Valls sur franceinfo. Le député apparenté LREM a "salué les discours du président de la République, à Ajaccio en hommage au préfet (Claude) Erignac, et hier, à Bastia". Il a en particulier apprécié les propos de M. Macron qui a écarté la "co-officialité" de la langue corse ou refusé un "statut de résident". Mais, a-t-il ajouté, "je ne vois pas en quoi il faudrait mentionner la Corse dans la Constitution, ce n'est pas un territoire d'outre-mer...".Selon l'ancien Premier ministre, "il y a une spécificité insulaire, une culture corse, mais il y en a ailleurs". Il a cité la Bretagne, l'Alsace ou encore le Pays basque. "Chacun à ce moment-là pourrait demander une inscription", a mis en garde le député de l'Essonne. Pour lui, "c'est ouvrir la boîte de Pandore, je pense qu'on est dans un moment où il faut faire très attention à tout ce qui peut défaire la France".