Emmanuel Macron a reçu ce lundi après-midi Azali Assoumani, le président de l'Union des Comores, à l'Elysée. Le président de la République a réaffirmé à cette occasion l'appartenance de Mayotte à la France, tout en soulignant la volonté de dépasser les "désaccords" entre les deux pays.
En recevant ce lundi 22 juillet le président de l'Union des Comores, Emmanuel Macron a réaffirmé l'appartenance de Mayotte à la France. "Mayotte est française", a indiqué le chef de l'Etat, qui reconnaît qu'il s'agit-là d'"un sujet de désaccord" entre la France et les Comores. Emmanuel Macron a précisé que, "la population s'est clairement exprimée à plusieurs reprises sur ce point et la France respecte le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".
Emmanuel Macron a néanmoins rappelé la volonté commune des deux pays de réussir à aller au-delà des désaccords, en insistant notamment sur l'idée qu'"Il y a toujours des cheminements, c'est comme cela que l'on bâti des compromis".
Les deux présidents ont profité de ce rendez-vous pour signer un partenariat et lancer des projets qui, indique Emmanuel Macron, "sont bonnes pour les populations de part et d'autre".
Azali Assoumani a reconnu que le dialogue installé aujourd'hui entre les deux pays, "il aurait fallu l'entamer avant, mais mieux vaut tard que jamais". Un "contentieux" qui n'empêche pas la France et les Comores de discuter pour "trouver une solution équitable qui va dans le sens des deux pays".
Emmanuel Macron a annoncé une enveloppe de 150 millions d'euros sur trois ans qui se traduira par une multiplication par dix des moyens engagés par l'Agence française de développement (AFD) et la mise en place d'un cadre pour une circulation régulière et maîtrisée des personnes entre les Comores et Mayotte.
Après avoir remercié le président de l'Union des Comores de sa visite en France, Emmanuel Macron a indiqué qu'il lui rendrait la politesse sans indiquer toutefois une dâte précise.
Regardez la conférence de presse d'Emmanuel Macron et Azali Assoumani, président de l’Union des Comores, à l’Elysée:
Emmanuel Macron a néanmoins rappelé la volonté commune des deux pays de réussir à aller au-delà des désaccords, en insistant notamment sur l'idée qu'"Il y a toujours des cheminements, c'est comme cela que l'on bâti des compromis".
Les deux présidents ont profité de ce rendez-vous pour signer un partenariat et lancer des projets qui, indique Emmanuel Macron, "sont bonnes pour les populations de part et d'autre".
Azali Assoumani a reconnu que le dialogue installé aujourd'hui entre les deux pays, "il aurait fallu l'entamer avant, mais mieux vaut tard que jamais". Un "contentieux" qui n'empêche pas la France et les Comores de discuter pour "trouver une solution équitable qui va dans le sens des deux pays".
150 millions d'euros sur trois ans
Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont signé "un partenariat ambitieux" avec un document cadre dans quatre domaines principaux : la formation, notamment des jeunes, et l'insertion, l'agriculture, l'environnement et la santé.Emmanuel Macron a annoncé une enveloppe de 150 millions d'euros sur trois ans qui se traduira par une multiplication par dix des moyens engagés par l'Agence française de développement (AFD) et la mise en place d'un cadre pour une circulation régulière et maîtrisée des personnes entre les Comores et Mayotte.
Après avoir remercié le président de l'Union des Comores de sa visite en France, Emmanuel Macron a indiqué qu'il lui rendrait la politesse sans indiquer toutefois une dâte précise.
Regardez la conférence de presse d'Emmanuel Macron et Azali Assoumani, président de l’Union des Comores, à l’Elysée: