Ce n’est pas la ministre de la Culture et de la Communication qui était l’invitée du Festival America qui s’est terminé dimanche 25 septembre à Vincennes en région parisienne, mais bien l’écrivain, l’autrice Emmelie Prophète. Avec deux parutions récentes (Les villages de Dieu et Le testament des solitudes aux éditions Mémoires d’Encrier) et l’ensemble de sa production littéraire, il y déjà avait largement de quoi dire au cours des conférences et ateliers proposés par le festival ouvert sur les littératures des Amériques.
Mais Emmelie Prophète est aussi depuis peu, huit mois exactement, la ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement haïtien conduit par le Premier ministre (par intérim) Ariel Henry. Et forcément, sa nomination et ses fonctions attirent sur elle, en plus de la lumière des feux littéraire, tous les projecteurs.
Crise politique en Haïti
La grave crise démocratique qu’Haïti traverse, en particulier depuis l’assassinat du président de la République Jovenel Moïse l’année dernière, le 7 juillet 2021, n’a toujours pas trouvé de voies de sortie vers davantage de sérénité. Une absence d’équilibre démocratique que regrette Emmelie Prophète mais qui ne diminue pas pour autant les espoirs qu’elle porte pour son pays. Et la culture haïtienne a un rôle à jouer en cela, comme elle l’a dit à Patrice Elie Dit Cosaque :
Des propos d’Emmelie Prophète que vous pourrez retrouver en intégralité dans un prochain numéro du podcast L’Oreille est hardie qui s’attardera aussi sur l’un de ses livres, Le testament des solitudes.