Les préparatifs électoraux sont en cours en Nouvelle-Calédonie, en vue du référendum sur l'indépendance maintenu au 6 septembre, en dépit de la pandémie de coronavirus, a-t-on appris auprès de l'Etat.
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"On est dans la logique d'un scrutin, qui se déroule le 6 septembre. On y travaille", a déclaré à l'AFP, Laurent Cabrera, secrétaire général du Haut-commissariat de la République. À la mi-avril, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, avait déjà annoncé le maintien de la date prévue.
"Les magistrats et les experts de l'ONU (membres de ces CAS, ndlr), soit une vingtaine de personnes, sont arrivés en février et ils ont accepté de rester jusqu'au 4 juillet", a déclaré M.Cabrera. La venue pour le scrutin de quelque 250 délégués pour veiller à son bon déroulement, comme en 2018, s'avère toutefois plus "compliquée", compte tenu de l'isolement de 21 jours imposé par le gouvernement local à tout arrivant sur le sol calédonien, à cause du coronavirus. 18 cas de la maladie ont été recensés sur le Caillou. Une mission d'experts de l'ONU sera par ailleurs présente le 6 septembre.
Un premier référendum sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie a eu lieu le 4 novembre 2018 et a été remporté par les partisans du non à l'indépendance (56,7%). Conformément à l'Accord de Nouméa (1998), qui organise la décolonisation de l'archipel, un deuxième référendum a été décidé et un troisième sera encore possible, si le "non" l'emporte à nouveau.
Des experts de l'ONU présents jusqu'au 4 juillet
À l'issue d'une suspension d'un mois, due au confinement de l'archipel entre le 24 mars et le 20 avril, les Commissions administratives spéciales (CAS) viennent de reprendre la mise à jour des corps électoraux pour les élections provinciales et pour le référendum, comme cela se fait chaque année. Des conditions strictes encadrent le droit de vote au scrutin sur l'indépendance, parmi lesquelles une résidence continue depuis décembre 1994."Les magistrats et les experts de l'ONU (membres de ces CAS, ndlr), soit une vingtaine de personnes, sont arrivés en février et ils ont accepté de rester jusqu'au 4 juillet", a déclaré M.Cabrera. La venue pour le scrutin de quelque 250 délégués pour veiller à son bon déroulement, comme en 2018, s'avère toutefois plus "compliquée", compte tenu de l'isolement de 21 jours imposé par le gouvernement local à tout arrivant sur le sol calédonien, à cause du coronavirus. 18 cas de la maladie ont été recensés sur le Caillou. Une mission d'experts de l'ONU sera par ailleurs présente le 6 septembre.
Code électoral
Dans les prochaines semaines, Paris devrait en outre consulter pour la seconde fois les élus locaux sur le décret de convocation des électeurs au référendum. Début mars, le débat avait été ajourné après avoir provoqué la colère des indépendantistes car le texte, dérogeant au code électoral et contrairement au scrutin de 2018, octroyait aux loyalistes le droit d'utiliser le drapeau bleu-blanc-rouge, pendant la campagne officielle.Un premier référendum sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie a eu lieu le 4 novembre 2018 et a été remporté par les partisans du non à l'indépendance (56,7%). Conformément à l'Accord de Nouméa (1998), qui organise la décolonisation de l'archipel, un deuxième référendum a été décidé et un troisième sera encore possible, si le "non" l'emporte à nouveau.