Elles l’attendent depuis mars dernier : le retour au jeu. Les clubs féminins de basket retrouvent enfin le chemin de l’entraînement. De quoi ravir la prometteuse guadeloupéenne Océane Monpierre. 19 ans et meneuse bondissante de La Roche Vendée Basket.
Les tigresses. C’est ainsi que sont surnommées les basketteuses professionnelles de La Roche-sur-Yon. Elles ne lâchent rien. Jamais. Sauf que depuis le 15 mars 2020, les tigresses sont privées de sorties. Plus de chasse aux paniers. Interdiction. Le basket féminin fut l’une des premières disciplines à annoncer que la saison 2019/2020 ne reprendrait pas. Rendez-vous en août pour un nouveau départ. En croisant les doigts. "Il y a de l’incertitude, c’est vrai, confirme Océane Monpierre. Mais il faut partir du principe que la nouvelle saison se déroulera normalement."
Pour la Guadeloupéenne, le retour à l’entraînement a un petit parfum de libération. Si le confinement n’a pas angoissé Océane, il l’a arrêtée dans sa progression. À 19 ans et du jour au lendemain, elle a dû se contenter d’un simple entretien physique. Et attendre. Attendre encore. Seule éclaircie dans cette crise sanitaire mondiale : elle a pu passer quelques jours en Guadeloupe au début de l’été. "Cela faisait très longtemps que je n’étais pas rentrée chez moi à cette époque de l’année. En juillet et en août, je me trouve habituellement en équipe de France jeunes. Avec le coronavirus, tout a été annulé. Cela m’a permis de profiter de quelques jours de vacances en Guadeloupe. Je ne retiens que le positif : ça m’a fait le plus grand bien !"
La reprise de l’entraînement s’est d’autant mieux passée qu’Océane Monpierre a retrouvé les deux autres îliennes de l’équipe : la Martiniquaise Marielle Amant et la Calédonienne Soana Lucet. Même si la Guadeloupéenne Kendra Chéry a rejoint Basket Landes, la puissance ultramarine de La Roche Vendée Basket n’est plus à démontrer : "C’est vrai qu’il y a quelque chose de fort entre nous trois. Nous nous voyons beaucoup. Nous sommes très proches. Et comme Marielle et Soana sont des joueuses d’expérience, j’apprends beaucoup auprès d’elles."
N’oublions pas le petit plus qui peut faire la différence. Le petit plus sonore. L’indéfectible public : "C’est un grand soulagement de savoir que nos supporters pourront assister aux matchs à la rentrée. Ils font partie du jeu. Lorsque nous évoluons à domicile dans le chaudron des Oudairies, c’est un apport extraordinaire. Certains nous suivent même à l’extérieur. C’est magique."
Océane Monpierre entame sa troisième saison en Vendée. Après des débuts chez elle au New Star de Pointe-à-Pitre, la Guadeloupéenne a intégré le prestigieux centre de formation de Bourges. Un CV déjà respectable pour celle qui fêtera ses vingt ans, le 31 octobre prochain. Ses secrets ? Le travail, le sourire… et un esprit combatif : "Je crois effectivement que j’ai un esprit de guerrière. C’est inné. C’est la Guadeloupe, ça ! Je me bats pour mon île. Pour ma famille aussi. J’ai envie de m’imposer."
Océane Monpierre ? Une guerrière souriante et bosseuse.
Les matchs qui l’intéressent ? Comprenez les Houston Rockets (car elle adore Russel Westbrook !) mais aussi les Detroit Pistons et les New Orleans Pelicans.
Océane Monpierre s’inspire donc du style de jeu américain. Elle le revendique. De là à lui imaginer un avenir en WNBA (la version féminine de la NBA), pourquoi pas ? "Oui, pourquoi pas ? Ce serait extraordinaire de vivre ça. Cela fait partie de mes objectifs de carrière. Je regrette simplement que la WNBA ne soit qu’une ligue d’été à l’inverse des garçons. Mais si l’occasion se présente, je la saisirai avec grand plaisir."
Avant cela, Océane doit s’aguerrir en Ligue féminine tricolore, en Coupe d’Europe et pourquoi pas, bientôt en équipe de France senior. À La Roche Vendée Basket, la Guadeloupéenne a tout pour progresser. Dans quelques jours, elle partira d’ailleurs avec le reste de l’équipe pour un stage de cohésion. Ambiance militaire ou seules sur une île ? "C’est la grande question. Nous ne savons pas ce qui nous attend. Ce sera une surprise !" Dans un dernier éclat de rire, Océane Monpierre prend congé.
Le 26 septembre prochain pour la première journée de Championnat, La Roche Vendée Basket jouera sur le parquet de Bourges. Créer la surprise d’entrée contre le club formateur d’Océane ? Une motivation supplémentaire pour la guerrière de Pointe-à-Pitre.
6 semaines de travail au menu
Pour la Guadeloupéenne, le retour à l’entraînement a un petit parfum de libération. Si le confinement n’a pas angoissé Océane, il l’a arrêtée dans sa progression. À 19 ans et du jour au lendemain, elle a dû se contenter d’un simple entretien physique. Et attendre. Attendre encore. Seule éclaircie dans cette crise sanitaire mondiale : elle a pu passer quelques jours en Guadeloupe au début de l’été. "Cela faisait très longtemps que je n’étais pas rentrée chez moi à cette époque de l’année. En juillet et en août, je me trouve habituellement en équipe de France jeunes. Avec le coronavirus, tout a été annulé. Cela m’a permis de profiter de quelques jours de vacances en Guadeloupe. Je ne retiens que le positif : ça m’a fait le plus grand bien !"La reprise de l’entraînement s’est d’autant mieux passée qu’Océane Monpierre a retrouvé les deux autres îliennes de l’équipe : la Martiniquaise Marielle Amant et la Calédonienne Soana Lucet. Même si la Guadeloupéenne Kendra Chéry a rejoint Basket Landes, la puissance ultramarine de La Roche Vendée Basket n’est plus à démontrer : "C’est vrai qu’il y a quelque chose de fort entre nous trois. Nous nous voyons beaucoup. Nous sommes très proches. Et comme Marielle et Soana sont des joueuses d’expérience, j’apprends beaucoup auprès d’elles."
La Roche Vendée, une équipe à la fois familiale et ambitieuse
Le budget de La Roche Vendée a beau être sans commune mesure avec Bourges ou Lyon ASVEL ; le club demeure un sérieux outsider. Dans le basket féminin, un club à dimension familiale peut encore faire de belles choses : "La Roche Vendée a beaucoup d’ambitions. Le recrutement a été bon. Intelligent. Et notre entraîneur Emmanuel Body peut compter sur un noyau de joueuses fidèles qui contribuent à stabiliser l’équipe depuis plusieurs saisons. Dans ces conditions, nous avons forcément l’envie de bien faire. Que ce soit en Championnat ou en Coupe d’Europe."N’oublions pas le petit plus qui peut faire la différence. Le petit plus sonore. L’indéfectible public : "C’est un grand soulagement de savoir que nos supporters pourront assister aux matchs à la rentrée. Ils font partie du jeu. Lorsque nous évoluons à domicile dans le chaudron des Oudairies, c’est un apport extraordinaire. Certains nous suivent même à l’extérieur. C’est magique."
Océane Monpierre entame sa troisième saison en Vendée. Après des débuts chez elle au New Star de Pointe-à-Pitre, la Guadeloupéenne a intégré le prestigieux centre de formation de Bourges. Un CV déjà respectable pour celle qui fêtera ses vingt ans, le 31 octobre prochain. Ses secrets ? Le travail, le sourire… et un esprit combatif : "Je crois effectivement que j’ai un esprit de guerrière. C’est inné. C’est la Guadeloupe, ça ! Je me bats pour mon île. Pour ma famille aussi. J’ai envie de m’imposer."
Océane Monpierre ? Une guerrière souriante et bosseuse.
L’inspiration d’Océane ? La NBA !
Même si elle avoue aimer suivre tous les sports à la télé ou sur Internet, Océane garde une petite préférence pour le basket… américain. Précisons que son histoire d’amour avec la NBA remonte à bien longtemps. "En Guadeloupe, l’influence américaine est très importante. Dans mes très jeunes années, j’ai plus été bercée par la NBA que par la Jeep Elite française. Aujourd’hui, j’ai le NBA League Pass qui me permet de suivre les matchs qui m’intéressent."Les matchs qui l’intéressent ? Comprenez les Houston Rockets (car elle adore Russel Westbrook !) mais aussi les Detroit Pistons et les New Orleans Pelicans.
Océane Monpierre s’inspire donc du style de jeu américain. Elle le revendique. De là à lui imaginer un avenir en WNBA (la version féminine de la NBA), pourquoi pas ? "Oui, pourquoi pas ? Ce serait extraordinaire de vivre ça. Cela fait partie de mes objectifs de carrière. Je regrette simplement que la WNBA ne soit qu’une ligue d’été à l’inverse des garçons. Mais si l’occasion se présente, je la saisirai avec grand plaisir."
Avant cela, Océane doit s’aguerrir en Ligue féminine tricolore, en Coupe d’Europe et pourquoi pas, bientôt en équipe de France senior. À La Roche Vendée Basket, la Guadeloupéenne a tout pour progresser. Dans quelques jours, elle partira d’ailleurs avec le reste de l’équipe pour un stage de cohésion. Ambiance militaire ou seules sur une île ? "C’est la grande question. Nous ne savons pas ce qui nous attend. Ce sera une surprise !" Dans un dernier éclat de rire, Océane Monpierre prend congé.
Le 26 septembre prochain pour la première journée de Championnat, La Roche Vendée Basket jouera sur le parquet de Bourges. Créer la surprise d’entrée contre le club formateur d’Océane ? Une motivation supplémentaire pour la guerrière de Pointe-à-Pitre.