La plupart des marques de couches pour bébé ont baissé leur utilisation de substances chimiques. Mais une marque vendue exclusivement à Mayotte présente encore des taux trop élevés de formaldéhyde, une substance cancérogène avérée pour l'humain.
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Les taux de substances chimiques que contiennent certaines couches jetables pour bébés ont nettement diminué depuis une mise en garde en janvier 2019 mais "des améliorations complémentaires sont toutefois attendues pour trois références", relève jeudi la Répression des fraudes.
Revoir ce reportage sur les conclusions de l'Agence nationale de santé en 2019 :
"Aucun dépassement de seuils sanitaires n'a été constaté", assure la DGCCRF, qui dépend de Bercy, dans un communiqué confirmant une information du Parisien. "Ces constats confirment la nette amélioration de la qualité des références présentes sur le marché".
"Des améliorations complémentaires sont toutefois attendues pour trois références pour lesquelles la teneur mesurée en formaldéhyde dépasse 10% du seuil sanitaire", assure toutefois la DGCCRF. "La situation ne justifie pas d'ordonner le rappel des produits mais il est demandé aux opérateurs concernés d'approfondir sous six mois leurs diagnostics".
"Les traces ne viennent pas de nos couches mais de l'extérieur", se défend dans le quotidien Antoine Giuntini, directeur de BabyCare chez Pampers. "L'Anses reconnaît que sur ce type de traces très infimes, il faut parfaire les analyses. Les composants peuvent aussi se retrouver dans l'air. Il y a une marge d'erreur possible".
Seules six références sur 32 garantissent un taux de présence du formaldéhyde inférieur à 10%. Pour 23 d'entre elles, l'Anses ne peut exclure un dépassement au delà des 10%. Enfin, cinq références sont complètement dans le vert pour huit familles de substances chimiques.
Revoir ce reportage sur les conclusions de l'Agence nationale de santé en 2019 :
"Aucun dépassement de seuils sanitaires n'a été constaté", assure la DGCCRF, qui dépend de Bercy, dans un communiqué confirmant une information du Parisien. "Ces constats confirment la nette amélioration de la qualité des références présentes sur le marché".
Aucun allergène ou résidu de pesticides n'a été retrouvé. Des diminutions des contaminations en dioxines et furanes, PCB-DL (composés chlorés) et HAP ont également été relevées, permettant de ne plus constater de dépassement de seuils pour ces substances.
Des améliorations à faire
Il s'agit d'une amélioration nette par rapport à janvier 2019, quand l'Agence de sécurité sanitaire Anses avait évoqué des "risques" à long terme pour la santé des bébés en raison de la présence de substances chimiques dans ces protections, conduisant le gouvernement à exiger des actions de la part des fabricants."Des améliorations complémentaires sont toutefois attendues pour trois références pour lesquelles la teneur mesurée en formaldéhyde dépasse 10% du seuil sanitaire", assure toutefois la DGCCRF. "La situation ne justifie pas d'ordonner le rappel des produits mais il est demandé aux opérateurs concernés d'approfondir sous six mois leurs diagnostics".
Une marque vendue à Mayotte pointée du doigt
Concernant le formaldéhyde, les gammes Pampers Premium Protection, Marmailles Plus et Moina Zaza sont pointées du doigt. Le taux des deux premières est compris entre 10 et 25% pour cette substance tandis qu'il est même compris entre 25 et 50% pour la 3e marque, vendue exclusivement à Mayotte et fabriquée en Chine, assure Le Parisien."Les traces ne viennent pas de nos couches mais de l'extérieur", se défend dans le quotidien Antoine Giuntini, directeur de BabyCare chez Pampers. "L'Anses reconnaît que sur ce type de traces très infimes, il faut parfaire les analyses. Les composants peuvent aussi se retrouver dans l'air. Il y a une marge d'erreur possible".
Seules six références sur 32 garantissent un taux de présence du formaldéhyde inférieur à 10%. Pour 23 d'entre elles, l'Anses ne peut exclure un dépassement au delà des 10%. Enfin, cinq références sont complètement dans le vert pour huit familles de substances chimiques.