[Entretien exclusif] Teddy Riner au Grand Prix de Montréal, "retour aux choses sérieuses"

Après un an et demi d'absence, Teddy Riner a choisi le Grand Prix de Montréal au Canada du 5 au 7 juillet pour renouer avec la compétition. Le décuple champion du monde et double champion olympique de judo a accordé un entretien à la1ère. 
Cette fois c'est officiel. Après une pause "nécessaire" de pratiquement un an et demi, Teddy Riner va reprendre le chemin de la compétition. Le judoka, double champion olympique et dix fois champion du monde, effectuera sa rentrée dans la catégorie des plus de 100kg au Grand Prix de Montréal au Canada, du 5 au 7 juillet.

A l'occasion de la semaine des Outre-mer sur France télévisions, le champion guadeloupéen a accordé un entretien à La1ère au cours duquel il revient sur sa fierté de représenter la Guadeloupe, son appétit insatiable de victoires et son objectif de remporter une nouvelle médaille Olympique à Tokyo en 2020. 
 
©la1ere

A l'origine, Teddy Riner devait reprendre la compétition ce printemps, mais une blessure l'a tenu à l'écart des tatamis un peu plus longtemps. Ses plus récents résultats remontent  à l'automne 2017, quand il avait remporté l'or aux Championnats du monde toutes catégories à Marrakech et au Grand Prix de Zagreb. 
Après plusieurs semaines d'entraînement, Teddy Riner indique avoir "de bonnes sensations" et précise même avoir "retrouvé un de ses meilleurs niveaux".
 

Cette compétition me permettra de me confronter avec mes adversaires, de savoir où j'en suis, mais aussi d'aller chercher des points pour me qualifier pour les jeux. 


Pour les organisateurs du Grand Prix de Montréal, c'est une immense satisfaction d'accueillir le Guadeloupéen. 
 

Pour notre premier Grand Prix à Montréal, avoir un athlète de cette trempe, c’est un cadeau tombé du ciel 
Nicolas Gill, directeur général et directeur haute performance de Judo Canada.


Teddy Riner a mis la priorité sur les JO de Tokyo, mais Il n’exclut plus d’aller chercher un 11e titre mondial, fin août et ne cache pas qu'il pense aussi aux JO de Paris en 2024. "C'est un objectif, mais je ne veux pas mettre la charrue avant les boeufs", conclue-t-il.