Une jeune femme de 25 ans, résidant dans le quartier de Magenta à Nouméa est décédée ce jeudi 9 février des suites de la dengue. Il s'agit du premier cas mortel de cette épidémie, en Nouvelle Calédonie.
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Une jeune femme de 25 ans est décédée des suites de la dengue en Nouvelle-Calédonie, déclarée en épidémie de cette maladie transmise par les moustiques depuis début janvier, a indiqué, vendredi 10 février, le gouvernement local.
La Nouvelle-Calédonie enregistre chaque année plusieurs centaines de cas de dengue, maladie infectieuse aiguë transmise par le moustique Aèdes Aegypti, qui provoque forte fièvre, maux de têtes et douleurs articulaires. Elle est mortelle si elle prend une forme hémorragique.
"Il faut être extrêmement vigilant, si on ne veut pas que l'épidémie explose et que des drames comme la mort de cette jeune femme se reproduise", a déclaré à l'AFP Jean-Paul Grangeon, médecin-inspecteur à la DASS.
Les autorités s'inquiètent également de la circulation du sérotype 2 de la dengue, qui a déjà touché une vingtaine de personnes et contre lequel la population calédonienne n'est pas immunisée, le virus n'ayant pas été présent depuis 1998. Les fortes pluies qui s'abattent actuellement sur l'archipel et la chaleur sont de surcroît propices au développement des moustiques.
Premier cas mortel
Il s'agit du premier cas mortel de cette épidémie, a également indiqué l'exécutif, qui a précisé que cette personne "ne présentait aucun antécédent médical particulier et n'avait pas voyagé dans les trois semaines précédant sa maladie".La Nouvelle-Calédonie enregistre chaque année plusieurs centaines de cas de dengue, maladie infectieuse aiguë transmise par le moustique Aèdes Aegypti, qui provoque forte fièvre, maux de têtes et douleurs articulaires. Elle est mortelle si elle prend une forme hémorragique.
Lutte et prévention
Depuis janvier, 369 cas de dengue de type 1, dont 95 sur les premiers jours de février, ont été recensés par les autorités sanitaires, qui ont une nouvelle fois appelé la population à lutter contre les gîtes larvaires et à se protéger des piqûres de moustiques."Il faut être extrêmement vigilant, si on ne veut pas que l'épidémie explose et que des drames comme la mort de cette jeune femme se reproduise", a déclaré à l'AFP Jean-Paul Grangeon, médecin-inspecteur à la DASS.
Les autorités s'inquiètent également de la circulation du sérotype 2 de la dengue, qui a déjà touché une vingtaine de personnes et contre lequel la population calédonienne n'est pas immunisée, le virus n'ayant pas été présent depuis 1998. Les fortes pluies qui s'abattent actuellement sur l'archipel et la chaleur sont de surcroît propices au développement des moustiques.