La production métallurgique de nickel à Doniambo en Nouvelle-Calédonie est en hausse de 6% et a atteint 44.000 tonnes de nickel fin septembre. Ce 24 octobre, les cours du métal ont franchi le seuil des 12.000 dollars la tonne au LME. Une vraie bouffée d’oxygène pour la SLN.
Le résultat opérationnel courant prévu d’Eramet est en forte hausse en 2017. Le groupe métallurgique et minier prévoit un résultat opérationnel courant "très significativement supérieur" à celui de l'an dernier, après des ventes en hausse de 23% au troisième trimestre à 877 millions d'euros. Les investisseurs et la presse économiques saluent les résultats et le redressement du groupe français.
Bonne mine
Ces perspectives se fondent sur la "bonne tenue" des prix du manganèse, un "redressement amorcé" des prix du nickel calédonien ainsi que des gains de productivité et des réductions de coûts, a expliqué le groupe dans un communiqué. L’inauguration de la première usine de titane recyclé pour l’aéronautique en Europe et les perspectives d’une nouvelle usine de lithium en Argentine suscitent l’intérêt des investisseurs.
Eramet en hausse
Sur les neuf premiers mois, les ventes d'Eramet totalisent 2,7 milliards d'euros, en hausse de 28%.
L'an dernier, Eramet avait enregistré un résultat opérationnel courant positif, à 84 millions d'euros. Eramet table désormais sur un résultat opérationnel courant du second semestre 2017 au-dessus de celui du premier, qui était de 256 millions d'euros.
Les cours du nickel se redressent
Une excellente nouvelle pour l'alliage calédonien produit par la SLN, mais aussi pour le nickel normand, celui de la nouvelle usine de Sandouville. La branche nickel enregistre "des signaux positifs sur la demande future" en dépit de prix "toujours faibles" souligne Eramet. A la Bourse des métaux de Londres, les cours du nickel sont encore en baisse de 19% sur trois ans mais les autres indicateurs sont au vert : 18% de hausse depuis janvier 2017 et 14% de hausse sur un mois.
A Londres, les investisseurs et le Métal Bulletin surveillent le titre Eramet
Ce mardi au LME, la tonne de nickel repasse le seuil symbolique de 12.000 dollars par tonne (5,47Ib). La production mondiale d'acier inox pourrait atteindre cette année un nouveau record, anticipe le communiqué du groupe. La semaine dernière, le numéro un espagnol de l’inox a confirmé des commandes particulièrement importantes de ferronickel. Acerinox est l’un des principaux clients de la SLN calédonienne qui lui fournit l’alliage SLN25. De plus, la demande de nickel est aussi portée par le développement sans précédent des batteries pour les véhicules électriques et hybrides. Cette demande concerne tout particulièrement la nouvelle usine Eramet Nickel à Sandouville qui valorise désormais des minerais finlandais.
A Londres, une journaliste du Metal Bulletin, site d'informations des investisseurs souligne le regain d'intérêt de la City pour la production de sulfates de nickel du groupe minier français.
Le nickel très demandé en Chine
Pour les 9 premiers mois de l’année, le résultat de la branche nickel calédonienne enregistre un chiffre d’affaires de 455 millions d’euros, en hausse de 11% par rapport à 2016. Le Metal Bulletin de Londres souligne cette progression des ventes "sales value up" dans son édition matinale destinées aux milieux industriels.
Performance calédonienne
Le groupe a lancé en septembre un nouveau plan de performance dans son usine de Nouvelle-Calédonie, avec un objectif de coût de production de 4 dollars la livre à fin 2020. Eramet entend parvenir à ce résultat grâce à l’amélioration continue de la productivité et à la baisse de ses coûts énergétiques avec la future centrale électrique propre (GNL) de Nouméa. Ce mardi 24 octobre, le cours du nickel atteint 5,47 dollars la livre.
Le chiffre d'affaires de la branche Alliages (aciers spéciaux et nickel) a augmenté de 17% sur le trimestre écoulé, à 241 millions d'euros. Sur le plan financier, Eramet fait état d'une liquidité "satisfaisante", renforcée par une récente émission obligataire de 500 millions d'euros.
A la Bourse de Paris, l'action Eramet est plébiscité par les investisseurs : vers 13h30, le titre progressait de 5,12% à 73,90 euros. Ce 24 octobre marque sans doute une nouvelle étape dans la sortie de crise du dernier opérateur minier et métallurgique français.
Bonne mine
Ces perspectives se fondent sur la "bonne tenue" des prix du manganèse, un "redressement amorcé" des prix du nickel calédonien ainsi que des gains de productivité et des réductions de coûts, a expliqué le groupe dans un communiqué. L’inauguration de la première usine de titane recyclé pour l’aéronautique en Europe et les perspectives d’une nouvelle usine de lithium en Argentine suscitent l’intérêt des investisseurs.
Eramet en hausse
Sur les neuf premiers mois, les ventes d'Eramet totalisent 2,7 milliards d'euros, en hausse de 28%.
L'an dernier, Eramet avait enregistré un résultat opérationnel courant positif, à 84 millions d'euros. Eramet table désormais sur un résultat opérationnel courant du second semestre 2017 au-dessus de celui du premier, qui était de 256 millions d'euros.
Les cours du nickel se redressent
Une excellente nouvelle pour l'alliage calédonien produit par la SLN, mais aussi pour le nickel normand, celui de la nouvelle usine de Sandouville. La branche nickel enregistre "des signaux positifs sur la demande future" en dépit de prix "toujours faibles" souligne Eramet. A la Bourse des métaux de Londres, les cours du nickel sont encore en baisse de 19% sur trois ans mais les autres indicateurs sont au vert : 18% de hausse depuis janvier 2017 et 14% de hausse sur un mois.
A Londres, les investisseurs et le Métal Bulletin surveillent le titre Eramet
Ce mardi au LME, la tonne de nickel repasse le seuil symbolique de 12.000 dollars par tonne (5,47Ib). La production mondiale d'acier inox pourrait atteindre cette année un nouveau record, anticipe le communiqué du groupe. La semaine dernière, le numéro un espagnol de l’inox a confirmé des commandes particulièrement importantes de ferronickel. Acerinox est l’un des principaux clients de la SLN calédonienne qui lui fournit l’alliage SLN25. De plus, la demande de nickel est aussi portée par le développement sans précédent des batteries pour les véhicules électriques et hybrides. Cette demande concerne tout particulièrement la nouvelle usine Eramet Nickel à Sandouville qui valorise désormais des minerais finlandais.
A Londres, une journaliste du Metal Bulletin, site d'informations des investisseurs souligne le regain d'intérêt de la City pour la production de sulfates de nickel du groupe minier français.
Le nickel très demandé en Chine
Pour les 9 premiers mois de l’année, le résultat de la branche nickel calédonienne enregistre un chiffre d’affaires de 455 millions d’euros, en hausse de 11% par rapport à 2016. Le Metal Bulletin de Londres souligne cette progression des ventes "sales value up" dans son édition matinale destinées aux milieux industriels.
Performance calédonienne
Le groupe a lancé en septembre un nouveau plan de performance dans son usine de Nouvelle-Calédonie, avec un objectif de coût de production de 4 dollars la livre à fin 2020. Eramet entend parvenir à ce résultat grâce à l’amélioration continue de la productivité et à la baisse de ses coûts énergétiques avec la future centrale électrique propre (GNL) de Nouméa. Ce mardi 24 octobre, le cours du nickel atteint 5,47 dollars la livre.
Le chiffre d'affaires de la branche Alliages (aciers spéciaux et nickel) a augmenté de 17% sur le trimestre écoulé, à 241 millions d'euros. Sur le plan financier, Eramet fait état d'une liquidité "satisfaisante", renforcée par une récente émission obligataire de 500 millions d'euros.
A la Bourse de Paris, l'action Eramet est plébiscité par les investisseurs : vers 13h30, le titre progressait de 5,12% à 73,90 euros. Ce 24 octobre marque sans doute une nouvelle étape dans la sortie de crise du dernier opérateur minier et métallurgique français.