Le nickel s’échange dans une fourchette comprise entre 12.720 et 12.835 dollars, supérieure aux coûts de production calédoniens. La hausse de la matinée à Londres s’est un peu estompée en début d’après-midi après des prises de bénéfice plus importantes que prévu.
La première séance boursière de l’année est favorable au nickel. Le dollar est en légère baisse ce qui favorise les achats de matières premières. Le pétrole, indicateur de tendance du marché, est en légère hausse suite à des signes de ralentissement de la production américaine. Ces deux éléments stimulent les échanges et les prix à la bourse des métaux de Londres (LME). Le nickel profite des perspectives de croissance du secteur des véhicules électriques qui a atteint un nouveau record de ventes fin novembre.
La cotation boursière du groupe français Eramet, dont la filiale SLN est l’acteur historique du nickel en Nouvelle-Calédonie, franchit le seuil symbolique des 100 euros à la bourse de Paris. Du jamais-vu depuis le 1er janvier 2013.
De son côté, le cours du minerai de fer progresse de 2,55%, une bonne nouvelle pour le producteur brésilien Vale. En résumé, les métaux industriels ont terminé 2017 en force et ils commencent 2018 de la même manière anticipant de bons résultats de production industrielle en Chine. « Le marché londonien a acheté la rumeur et il a ensuite vendu le fait » indique la première note matinale de Matt France à Singapour et analyste chez Marex Spectron, pour expliquer la progression du nickel au LME.
L'indice manufacturier chinois est plus fort que prévu à 51,5 (contre 50,7), le plus haut niveau depuis août. Le yuan s'est renforcé face au dollar pour la première fois depuis septembre.
Et le marché de suivre attentivement les dernières dépêches venant de Chine : « Le nickel s’est négocié dans une fourchette de 790 $ vendredi, atteignant un sommet de 12.950 dollars. Le producteur Jinchuan a annoncé qu'il y a eu un incendie dans une usine de fusion de nickel le 31 décembre, mais l'usine fonctionne de nouveau normalement ce 2 janvier » relève la seconde note quotidienne de Marex Spectron. Petite déception pour le marché londonien qui espérait sans doute un arrêt plus durable et susceptible de faire grimper les prix du nickel...
Les valeurs boursières des groupes métallurgiques ayant des filiales ou des co-entreprises en Nouvelle-Calédonie sont positives ou stables pour cette première séance de l’année. ERAMET affiche 100,70 euros (+1,68%) GLENCORE 437,23 euros (-0,26%) VALE 10,19 euros (+1%) POSCO 264,33 euros (+1,95%).
La cotation boursière du groupe français Eramet, dont la filiale SLN est l’acteur historique du nickel en Nouvelle-Calédonie, franchit le seuil symbolique des 100 euros à la bourse de Paris. Du jamais-vu depuis le 1er janvier 2013.
Une fin d'année nickel
Le sous-indice des métaux industriels BCOM de Londres a grimpé de 28% en 2017. Le cuivre, le nickel et l’aluminium ont été soutenus par l’appétit vorace de l’industrie chinoise, obligée d’importer davantage en raison de mesures anti-pollution qui limitent la production locale de métaux.De son côté, le cours du minerai de fer progresse de 2,55%, une bonne nouvelle pour le producteur brésilien Vale. En résumé, les métaux industriels ont terminé 2017 en force et ils commencent 2018 de la même manière anticipant de bons résultats de production industrielle en Chine. « Le marché londonien a acheté la rumeur et il a ensuite vendu le fait » indique la première note matinale de Matt France à Singapour et analyste chez Marex Spectron, pour expliquer la progression du nickel au LME.
L'indice manufacturier chinois est plus fort que prévu à 51,5 (contre 50,7), le plus haut niveau depuis août. Le yuan s'est renforcé face au dollar pour la première fois depuis septembre.
Un optimisme mesuré
Le prix du nickel est en hausse, mais savoir s’il va le rester est une autre affaire. La progression de la fin de l’année a-t-elle été trop rapide ou indique-t-elle la tendance pour 2018 ? C'est la question que pose le négociant industriel londonien. Rien n’est évident, mais ce premier jour de cotation de l’année a commencé en fanfare : le nickel s’est négocié autour de 12.800 dollars la tonne (+1,32%) au LME. Les négociants londoniens anticipent, pour la plupart, une année 2018 en constante évolution avec des mouvements agressifs sur les prix du métal. « Les écrans suggèrent qu’il y a plus de raisons d’être positifs et « longs » pour les métaux industriels » résume un analyste de la banque d'investissement australienne Macquarie.Et le marché de suivre attentivement les dernières dépêches venant de Chine : « Le nickel s’est négocié dans une fourchette de 790 $ vendredi, atteignant un sommet de 12.950 dollars. Le producteur Jinchuan a annoncé qu'il y a eu un incendie dans une usine de fusion de nickel le 31 décembre, mais l'usine fonctionne de nouveau normalement ce 2 janvier » relève la seconde note quotidienne de Marex Spectron. Petite déception pour le marché londonien qui espérait sans doute un arrêt plus durable et susceptible de faire grimper les prix du nickel...
Les valeurs boursières des groupes métallurgiques ayant des filiales ou des co-entreprises en Nouvelle-Calédonie sont positives ou stables pour cette première séance de l’année. ERAMET affiche 100,70 euros (+1,68%) GLENCORE 437,23 euros (-0,26%) VALE 10,19 euros (+1%) POSCO 264,33 euros (+1,95%).