Le groupe minier et métallurgique français a annoncé, depuis Nouméa, un retour à l’équilibre en 2019 pour la SLN, l’opérateur historique du nickel Calédonien. La société Le Nickel (SLN) est la première productrice mondiale d’alliage de ferronickel pour l’industrie de l’acier inoxydable.
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« Un retour à l’équilibre d’ici deux ans pour la SLN, mais à condition de poursuivre sa stratégie de réduction des coûts », a déclaré Christel Bories, PDG du groupe minier et métallurgique Eramet, depuis le siège de sa filiale calédonienne à Doniambo. L'information a été reprise par les principaux titres de la presse française, dont Le Figaro, signe d'un intérêt croissant pour la Nouvelle-Calédonie.
Performance et compétitivité
« Malgré nos efforts et malgré la très légère remontée des cours, nous continuons à perdre de l’argent, de l’ordre d’un milliard CFP par mois (8,3 millions d’euros) » a poursuivi Christel Bories, à l’issue du Conseil d’administration de la SLN. L’industriel, premier employeur privé du Territoire, a engagé un plan de performance et de compétitivité dont la deuxième phase va commencer.
Ses pertes ont été divisées par dix, en raison des efforts engagés, mais aussi de la remontée des cours du nickel au LME de Londres. La révolution à venir des véhicules électriques et donc des batteries au nickel, et la forte demande du marché de l’acier inoxydable, ont permis un début de sortie de crise de l’industrie calédonienne.
Une PDG transformatrice
Madame Bories a précisé que l’objectif d’un coût de production de 4,5 dollars par livre de nickel a été atteint durant deux mois consécutifs et a souhaité que ce niveau de prix se poursuivent jusqu’à la fin de l’année. « La SLN entend continuer ses efforts pour parvenir à un cash-cost de 4 dollars la livre d’ici 2020 ». Un objectif qui coïncide avec les prévisions optimistes de l’agence d’information Capital Economics qui prévoit dans sa dernière note un déficit de nickel et une progression croissante des cours du métal pour les années 2018-2022.
Bataille pour la SLN
L’amélioration de la compétitivité de l’industriel calédonien et la baisse de sa facture énergétique constituent les deux principaux axes stratégiques de la SLN. L’effectif de la filiale nickel d’Eramet sera réduit progressivement, de 2000 salariés aujourd’hui à 1700 d’ici 2020, après négociation avec les partenaires sociaux calédoniens, a également souligné Mme Bories, ajoutant que « 60% » du prêt de 525 millions d’euros consentis en 2016 par les actionnaires, dont l’Etat, à la SLN, avait été consommé.
Compétence nickel
Enfin, Christel Bories a annoncé la nomination de Dominique Katrawa, à la présidence du Conseil d’administration de la SLN. Premier Calédonien à accéder à cette fonction, M. Katrawa est un symbole de la politique de valorisation des compétences calédoniennes voulue par la présidente du groupe Eramet.
Vendredi soir à Londres, le nickel s’échangeait autour de 11.578 dollars par tonne (5,25 dollars par livre), en hausse de 1,67%.
Performance et compétitivité
« Malgré nos efforts et malgré la très légère remontée des cours, nous continuons à perdre de l’argent, de l’ordre d’un milliard CFP par mois (8,3 millions d’euros) » a poursuivi Christel Bories, à l’issue du Conseil d’administration de la SLN. L’industriel, premier employeur privé du Territoire, a engagé un plan de performance et de compétitivité dont la deuxième phase va commencer.
Ses pertes ont été divisées par dix, en raison des efforts engagés, mais aussi de la remontée des cours du nickel au LME de Londres. La révolution à venir des véhicules électriques et donc des batteries au nickel, et la forte demande du marché de l’acier inoxydable, ont permis un début de sortie de crise de l’industrie calédonienne.
Une PDG transformatrice
Madame Bories a précisé que l’objectif d’un coût de production de 4,5 dollars par livre de nickel a été atteint durant deux mois consécutifs et a souhaité que ce niveau de prix se poursuivent jusqu’à la fin de l’année. « La SLN entend continuer ses efforts pour parvenir à un cash-cost de 4 dollars la livre d’ici 2020 ». Un objectif qui coïncide avec les prévisions optimistes de l’agence d’information Capital Economics qui prévoit dans sa dernière note un déficit de nickel et une progression croissante des cours du métal pour les années 2018-2022.
Bataille pour la SLN
L’amélioration de la compétitivité de l’industriel calédonien et la baisse de sa facture énergétique constituent les deux principaux axes stratégiques de la SLN. L’effectif de la filiale nickel d’Eramet sera réduit progressivement, de 2000 salariés aujourd’hui à 1700 d’ici 2020, après négociation avec les partenaires sociaux calédoniens, a également souligné Mme Bories, ajoutant que « 60% » du prêt de 525 millions d’euros consentis en 2016 par les actionnaires, dont l’Etat, à la SLN, avait été consommé.
Compétence nickel
Enfin, Christel Bories a annoncé la nomination de Dominique Katrawa, à la présidence du Conseil d’administration de la SLN. Premier Calédonien à accéder à cette fonction, M. Katrawa est un symbole de la politique de valorisation des compétences calédoniennes voulue par la présidente du groupe Eramet.
Vendredi soir à Londres, le nickel s’échangeait autour de 11.578 dollars par tonne (5,25 dollars par livre), en hausse de 1,67%.