Les escrimeurs français parmi lesquels de nombreux antillais et guyanais disputent les Championnats d'Europe à Düsseldorf (Allemagne) à partir de lundi. Objectif : se faciliter la vie dans longue course à la qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo dans un an.
CB avec AFP •
Avec six médailles, deux de chaque métal --dont les titres à l'épée pour les filles par équipes et pour le guadeloupéen Yannick Borel en individuel--, les Français avaient terminé derrière la Russie, lors de la précédente édition des Championnats d'Europe à Novi Sad (Serbie) il y a un an.
Ojectifs : Mondiaux et JO
Cette année, ils auront un double objectif: aller chercher le podium continental, toujours un excellent indicateur à quatre semaines des Mondiaux à Budapest (15-23 juillet), mais surtout prendre de l'avance dans le long marathon qui les attend pour chercher le ticket pour Tokyo.
Dans les quatre premiers
Pour aller aux Jeux olympiques par équipes, chaque arme doit finir dans les quatre premiers au classement mondial entre avril 2019 et avril 2020, ou meilleure nation européenne au-delà de ce top 4. Ce classement prend en compte les Championnats du monde, les Championnats continentaux, ainsi que les quatre meilleurs résultats (sur cinq) en Coupe du monde. Une qualification collective qui offre également les trois places pour les épreuves individuelles au Japon.
Les filles du fleuret
C'est donc vers les trois derniers jours consacrés aux épreuves par équipes que les yeux seront tournés à Düsseldorf. Les filles du fleuret, emmenées par leur vice-championne du monde 2018, la guadeloupéenne Ysaora Thibus, et du sabre, championnes du monde en titre, occupent la tête des classements mondiaux, grâce à un début de saison tonitruant (trois victoires pour les fleurettistes, quatre pour les sabreuses).
Les garçons de l'épée
De son côté le guadeloupéen Yannick Borel, qui compte désormais trois titres européens consécutifs voudra confirmer avec ses équipiers de l'épée les progrès observés mi-mai à Paris avec une deuxième place.
Les filles de l'épée
Les filles de l'épée qui comptent trois antillaises, Marie-Florence Candassamy, la martiniquais Joséphine Jacques André Coquin et la guadeloupéenne Coralie Vitalis restent sur deux titres européens consécutifs, mais elles sont un peu sous pression, après leur 10e place à Dubaï.
Et les sabreurs
Enfin, les sabreurs, qui ne sont plus montés sur un podium européen par équipes depuis 2009, pourront profiter de la belle forme du trentenaire Boladé Apithy --vainqueur à Moscou fin mai-- pour valider l'encourageante sixième place collective à Madrid début mai.