L'épidémie de chikungunya qui a débuté fin 2013 continue de progresser, mais l'Institut de veille sanitaire (InVS) note cette semaine des changements importants : en Guadeloupe et en Martinique, le nombre de cas évocateurs est en baisse. Par contre, le virus s'étend de plus en plus en Guyane.
Diminution du nombre de cas en Guadeloupe et en Martinique
Le nombre de cas de chikungunya recensés en Guadeloupe "a fortement diminué depuis mi-juillet", selon les derniers chiffres publiés par l'Institut national de veille sanitaire (InVS) et l'Agence régionale de santé (ARS).
L'InVS et l'ARS n'ont recensé que 3.800 puis 3.200 personnes touchées entre le 14 et le 29 juillet au lieu de la moyenne hebdomadaire de 5.500 à 6.500 cas enregistrés. Le positionnement dans l'archipel, mi-juillet et durant une dizaine de jours, d'un détachement de 16 sapeurs-pompiers venu de l'hexagone semble avoir donné une impulsion nouvelle à la lutte contre les sites de reproduction de moustiques.
En Martinique, la tendance du nombre de cas recensés est aussi à la baisse. "Le nombre de nouveaux cas vus en médecine de ville tend à diminuer depuis la deuxième semaine de juin", note ainsi l'InVS.
Augmentation du nombre de cas en Guyane
"Les indicateurs montrent une accélération et une extension de l'activité du virus du chikungunya sur le territoire guyanais", révèle le dernier bulletin de l'InVS. 1.194 cas évocateurs y ont été enregistrés depuis le début de l'épidémie.
A Saint-Martin, l'épidémie se stabilise tandis qu'à Saint-Barthélemy, une légère reprise du virus est enregistrée.
A Saint-Martin, l'épidémie se stabilise tandis qu'à Saint-Barthélemy, une légère reprise du virus est enregistrée.
Retrouvez ci-dessous notre infographie bilan du chikungunya depuis le début de l'épidémie :