À moins de 3 heures du coup d'envoi, les supporters sont survoltés dans tout le pays. Début du match France-Portugal à 21h.
Maillot bleu dès le matin sur le dos et drapeau français dessiné sur les joues, du métro parisien au parc de la Tête d'Or à Lyon (centre-est), les enfants ont hâte que débute la finale de l'Euro Portugal-France. Presque autant que leurs parents.
Partout, des préparatifs. À Rennes (ouest), des équipes s'activent sur l'esplanade Charles-de-Gaulle, où sera diffusé le match sur écran géant. Dans le centre-ville, des fans ont réservé depuis la veille leurs places sur les terrasses des bars. Au festival de Poupet, en Vendée (ouest), la chanteuse Louane a avancé d'une heure son concert, pour éviter tout télescopage avec le match.
À Paris, la préfecture de police a prévenu : au stade de France, "anticipez votre arrivée, ouverture des portes dès 18h". Et à la fan zone de la Tour Eiffel: ouverture à 16h, "arrivez tôt pour assister au match". En début d'après-midi, beaucoup de supporters tuent déjà le temps près de la Tour Eiffel, buvant un verre ou se prenant en photo. Les groupes chantent et s'interpellent joyeusement. Aux "Forza Portugal" répondent des "Allez les bleus".
José, Portugais et Marie, Française, chacun le drapeau de leur équipe sur le dos, sont venus de Toul pour assister au match dans la fan zone: "Moi je dis 2-0 pour la France, lui il dit 2-1 pour le Portugal", rigole Marie. "Je serais ravi que la France gagne, mais le Portugal, c'est le choix du cœur", explique José, 50 ans, arrivé en France à 4 ans, "avec (ses) valises en carton". Quel que soit le résultat, ce soir, ce sera donc la fête et demain matin sera difficile. "Déjà cette nuit, on n'a pas dormi, l'excitation, l'envie d'y être", racontent-ils.
"Dimitri portera la coupe pour toute La Réunion ce soir", assure Jean-Marc, qui regardera le match avec famille et amis à partir de 23H00, décalage horaire oblige. "Dimitri Payet, enfant du pays, fierté de l'île!", poursuit-il.
La victoire? "Forcement, on y croit", espère Armand, 14 ans, croisé près de l'opéra à Paris, qui compte suivre la rencontre dans un bar du quartier, avec "maquillage, drapeau, la totale". "Bien sûr qu'ils vont gagner", affirme avec un sourire calme Éric, jeune homme aux bras tatoués, qui regardera le match en famille. "Après, on ira sur les Champs, j'espère...".
Stéphanie, infirmière de Saint-Germain-en-Laye (région parisienne) croisée dans le RER vers Paris, prédit un score de "2-0. Allez, 2-1, j'aime bien Ronaldo. Qu'il marque un but pour se calmer", dit tout sourire cette grande fan de ballon rond, qui a "chopé le virus" petite quand son père l'amenait dans les stades.
Les portes du Stade de France viennent de s'ouvrir. #FRAPOR #EURO2016 pic.twitter.com/r79XsYgzmL
— Martin Mosnier (@MM_eurosportfr) 10 juillet 2016
Partout, des préparatifs. À Rennes (ouest), des équipes s'activent sur l'esplanade Charles-de-Gaulle, où sera diffusé le match sur écran géant. Dans le centre-ville, des fans ont réservé depuis la veille leurs places sur les terrasses des bars. Au festival de Poupet, en Vendée (ouest), la chanteuse Louane a avancé d'une heure son concert, pour éviter tout télescopage avec le match.
À Paris, la préfecture de police a prévenu : au stade de France, "anticipez votre arrivée, ouverture des portes dès 18h". Et à la fan zone de la Tour Eiffel: ouverture à 16h, "arrivez tôt pour assister au match". En début d'après-midi, beaucoup de supporters tuent déjà le temps près de la Tour Eiffel, buvant un verre ou se prenant en photo. Les groupes chantent et s'interpellent joyeusement. Aux "Forza Portugal" répondent des "Allez les bleus".
Ambiance survoltée fan zone Tour Eiffel, avt ouverture. Ça chante la Marseillaise, ça chambre les Portugais #FRAPOR pic.twitter.com/R3REfma0Vn
— Aurélien Viers (@aviers) 10 juillet 2016
José, Portugais et Marie, Française, chacun le drapeau de leur équipe sur le dos, sont venus de Toul pour assister au match dans la fan zone: "Moi je dis 2-0 pour la France, lui il dit 2-1 pour le Portugal", rigole Marie. "Je serais ravi que la France gagne, mais le Portugal, c'est le choix du cœur", explique José, 50 ans, arrivé en France à 4 ans, "avec (ses) valises en carton". Quel que soit le résultat, ce soir, ce sera donc la fête et demain matin sera difficile. "Déjà cette nuit, on n'a pas dormi, l'excitation, l'envie d'y être", racontent-ils.
Griezmann le chouchou
Dominique et Christophe, 48 ans chacun, sont venus en couple de Mâcon (centre-est) et seront ce soir au Stade de France. Ils font partie des "irrésistibles Français", groupe de supporters de l'équipe de France. En comptant la finale, Christophe aura vu en tout huit rencontres de l'Euro et sa compagne six. Leur chouchou évidemment, c'est Griezmann: "Il vient de Mâcon, comme nous!", souligne Dominique, en bleu blanc rouge jusqu'au bout des ongles.Tous pour Payet
Loin de là, dans l'Océan Indien, écrans géants en plein air ou dans les gymnases de plusieurs communes, bars redécorés aux couleurs tricolores, drapeaux, cornes de brumes et vuvuzela fin prêts... En ce milieu d'après-midi, une bonne partie de La Réunion est elle aussi dans les starting-blocks."Dimitri portera la coupe pour toute La Réunion ce soir", assure Jean-Marc, qui regardera le match avec famille et amis à partir de 23H00, décalage horaire oblige. "Dimitri Payet, enfant du pays, fierté de l'île!", poursuit-il.
@equipedefrance @beinsports_FR @M6 oui !! La Réunion prête voir la couleur du ciel Allez Les Bleus ! Allez Payet !!! pic.twitter.com/05JiucTRv4
— PhP (@PP974) 10 juillet 2016
La victoire? "Forcement, on y croit", espère Armand, 14 ans, croisé près de l'opéra à Paris, qui compte suivre la rencontre dans un bar du quartier, avec "maquillage, drapeau, la totale". "Bien sûr qu'ils vont gagner", affirme avec un sourire calme Éric, jeune homme aux bras tatoués, qui regardera le match en famille. "Après, on ira sur les Champs, j'espère...".
Stéphanie, infirmière de Saint-Germain-en-Laye (région parisienne) croisée dans le RER vers Paris, prédit un score de "2-0. Allez, 2-1, j'aime bien Ronaldo. Qu'il marque un but pour se calmer", dit tout sourire cette grande fan de ballon rond, qui a "chopé le virus" petite quand son père l'amenait dans les stades.