La désillusion a été évitée in extremis pour les Bleues. Grâce à un penalty transformé par Eugénie Le Sommer à la 86e minute, l'équipe de France féminine, avec les Antillaises Wendie Renard, Elodie Thomis et Laura Georges, a réussi son entrée dans l'Euro-2017 malgré une prestation très mitigée.
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Les Bleues, 3e nation au classement Fifa, auraient pu connaître fortune inverse, si l'on repense notamment à l'action litigieuse de Laura Georges dans sa surface qui aurait pu valoir penalty pour l'Islande juste avant la pause...
Pourtant, les coéquipières de la capitaine Wendie Renard étaient prévenues du piège que l'Islande, modeste 18e nation mondiale sans complexes portée par ses 2000 supporters, avait prévu de lui tendre : "Force, mentalité, défense, et attitude", les quatres principes énoncées la veille par la capitaine islandaise Sara Björk Gunnarsdóttir, ont bien été au rendez-vous.
Les Bleues, à l'instar de leur dernier match de préparation contre la Norvège (1-1), avaient plutôt bien débuté. Clarisse Le Bihan, titulaire surprise côté gauche, a failli conclure un sublime mouvement collectif mais son ballon brossé est passé tout près du poteau islandais (7e).
Moins d'une demi-heure plus tard, Renard, à la réception d'un coup-franc de Camille Abily, pensait avoir débloqué la partie de la tête mais une défenseure adverse a sauvé le ballon à un mètre de sa ligne (36e). Hormis ces deux actions, les Françaises ont surtout connu de nombreux passages à vide inquiétants, et enchaîné les erreurs techniques surprenantes, qui auraient pu leur coûter cher si les Islandaises s'étaient montré plus adroites à défaut d'être opportunistes.
Cela a commencé à 25e minute, quand Laura Georges a manqué de maîtrise sur un tacle qui aurait pu valoir rouge, suivi d'une passe mal assurée de Thomis qui a obligé Bouhaddi à dégager en catastrophe. Puis des oublis flagrants dans le marquage ont laissé passer un grand frisson à la centaine de supporters français présents à Tilsburg, à l'image de l'action de Brynjarsdottir, complètement seule dans la surface pour reprendre un corner de la tête finalement au-dessus (37e).
C'est surtout le léger fauchage de Georges dans sa surface juste avant la pause qui aurait pu coûter très cher, mais l'arbitre n'a pas accordé de penalty, provoquant la rage du sélectionneur islandais.
Dans la dernière demi-heure, les Bleues, avec l'entrée de Gaëtane Thiney et Marie-Laure Delie, ont réussi à se remettre les idées en place pour tenter de forcer la décision malgré leur fébrilité. Si la tête de Renard sur la transversale (73e) laissait craindre un scénario frustrant, Henry a finalement réussi à provoquer la faute de la défenseure Elin Jensen, arrachant un penalty dans les cinq dernières minutes.
Le Sommer s'est chargé de le transformer (86e) et de soulager ses coéquipières. Mais pour espérer atteindre le "dernier carré", objectif fixé par Noël Le Graët, les Bleues devront impérativement élever leur niveau de jeu. L'Autriche, qui l'a emporté plus tôt contre la Suisse (1-0) grâce à un but de sa capitaine Nina Burger, partage avec les Bleues la tête du groupe C. Le duel entre les deux co-leaders samedi s'annonce déjà décisif pour la qualification au prochain tour.
Pourtant, les coéquipières de la capitaine Wendie Renard étaient prévenues du piège que l'Islande, modeste 18e nation mondiale sans complexes portée par ses 2000 supporters, avait prévu de lui tendre : "Force, mentalité, défense, et attitude", les quatres principes énoncées la veille par la capitaine islandaise Sara Björk Gunnarsdóttir, ont bien été au rendez-vous.
Les Bleues, à l'instar de leur dernier match de préparation contre la Norvège (1-1), avaient plutôt bien débuté. Clarisse Le Bihan, titulaire surprise côté gauche, a failli conclure un sublime mouvement collectif mais son ballon brossé est passé tout près du poteau islandais (7e).
Moins d'une demi-heure plus tard, Renard, à la réception d'un coup-franc de Camille Abily, pensait avoir débloqué la partie de la tête mais une défenseure adverse a sauvé le ballon à un mètre de sa ligne (36e). Hormis ces deux actions, les Françaises ont surtout connu de nombreux passages à vide inquiétants, et enchaîné les erreurs techniques surprenantes, qui auraient pu leur coûter cher si les Islandaises s'étaient montré plus adroites à défaut d'être opportunistes.
Cela a commencé à 25e minute, quand Laura Georges a manqué de maîtrise sur un tacle qui aurait pu valoir rouge, suivi d'une passe mal assurée de Thomis qui a obligé Bouhaddi à dégager en catastrophe. Puis des oublis flagrants dans le marquage ont laissé passer un grand frisson à la centaine de supporters français présents à Tilsburg, à l'image de l'action de Brynjarsdottir, complètement seule dans la surface pour reprendre un corner de la tête finalement au-dessus (37e).
C'est surtout le léger fauchage de Georges dans sa surface juste avant la pause qui aurait pu coûter très cher, mais l'arbitre n'a pas accordé de penalty, provoquant la rage du sélectionneur islandais.
Dans la dernière demi-heure, les Bleues, avec l'entrée de Gaëtane Thiney et Marie-Laure Delie, ont réussi à se remettre les idées en place pour tenter de forcer la décision malgré leur fébrilité. Si la tête de Renard sur la transversale (73e) laissait craindre un scénario frustrant, Henry a finalement réussi à provoquer la faute de la défenseure Elin Jensen, arrachant un penalty dans les cinq dernières minutes.
Le Sommer s'est chargé de le transformer (86e) et de soulager ses coéquipières. Mais pour espérer atteindre le "dernier carré", objectif fixé par Noël Le Graët, les Bleues devront impérativement élever leur niveau de jeu. L'Autriche, qui l'a emporté plus tôt contre la Suisse (1-0) grâce à un but de sa capitaine Nina Burger, partage avec les Bleues la tête du groupe C. Le duel entre les deux co-leaders samedi s'annonce déjà décisif pour la qualification au prochain tour.